1. Life after
2. Berlin
3. Younger
4. Face In The Crowd
5. Caught My Breath
6. Martyr
7. All In My Stride
8. No Other
9. Running Wild
10. Bones
11. Heaven Up There
Date de sortie : 12 juillet 2019 / Label : Fiction Records / Pays d’origine : Royaume-Uni |
Entrés à la dernière minute dans notre Top de l’année 2016, les anglais de Palace (à ne pas confondre avec les projets de Will Oldham) avaient dès leur premier album déployé une atmosphère ample qui leur permettait d’imposer une patte sonore forte et identifiable. Sans parler de la pochette de leur disque, une peinture de Wilm Danby, le frère du chanteur, qui faisaient de « So Long Forever » une œuvre complète, sonore et visuelle.
Deux ans plus tard le groupe a gardé ces ingrédients bien en tête, et même s’il n’est plus qu’un trio depuis le départ du bassiste Will Dorey parti se concentrer sur un nouveau projet, Skinshape, il n’a rien perdu de sa poésie et de l’alchimie qui a su faire vibrer jusqu’à maintenant ces amis d’enfance. On pourrait même dire qu’on prend les mêmes et on recommence : Palace nous refait le coup de la pochette somptueuse à nouveau réalisée par Wilm Danby et nous emmène dans une épopée atmosphérique qui n’a pas peur de prendre son temps, notamment sur des titres qui dépassent les 7 minutes comme le final, vibrant, « Heaven Up There ». Une chanson aux airs d’au-delà, comme le titre de l’album « Life After », une réflexion sur la vie et ses espoirs.
A aucun moment le groupe ne semble tenté de tomber dans l’urgence, en envoyant des riffs Indie directs dont ils seraient tout à fait capables. Leur approche est plus subtile et n’est pas sans rappeler parfois l’Indie Folk des Fleet Foxes. Et au fil des écoutes les titres se montrent plus profonds, plus prenants, solides pierres d’un édifice longuement pensé et construit avec beaucoup de minutie.
La productrice Catherine Marks (St Vincent, Wolf Alice, PJ Harvey) a laissé beaucoup d’espace au groupe pour le laisser s’exprimer pleinement, créer une atmosphère habitée et entraîner avec lui ses auditeurs, notamment sur l’aventureux « Running Wild » dont la petite mélodie de guitare qui accompagne les pré-refrains vaut à elle seule le détour. « Life After » est assurément une confirmation, celle que Palace est un groupe au cœur Folk dans un écrin Rock.
Pour plus d’infos:
Lire l’interview de Palace, le lundi 20 mars 2017
Lire la chronique de « So Long Forever » (2016)
La Boule Noire, Paris, lundi 20 mars 2017 : galerie photos
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