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ADA LEA – What We Say In Private (2019)

ADA LEA - "What We Say In Private" (2019)1. Mercury
2. Wild heart
3. The party
4. For real now (not pretend)
5. Just one, please
6. What makes me sad
7. The dancer
8. Yanking the pearls off around my neck…
9. 180 days
10. Easy

Date de sortie : 19 juillet 2019 / Label : Saddle Creek / Pays d’origine : Canada

Il y a des premiers disques qui sonnent parfois déjà comme ceux de la confirmation, et c’est un peu ce que l’on ressent en écoutant « What We Say In Private » d’Ada Lea. Quelques mois seulement après sa signature sur le label Saddle Creek, la canadienne s’impose d’emblée avec un album qui oscille entre Indie Rock efficace et ballades intimistes au parfum plus Folk. Elle nous rappelle beaucoup une autre orfèvre du genre, Jesca Hoop – qui vient d’ailleurs de sortir un nouvel album – qui, elle aussi, n’hésite pas à prendre ses auditeurs à contrepied.

Après les premières notes de « Mercury » on serait vite tenté de croire que l’on va avoir affaire à un disque brûlant, « PJ Harvesque ». Mais le bricolo « Wild Heart » qui lui fait suite nous fait vite comprendre qu’il n’en sera pas ainsi, que ce disque repose autant sur son introspection que sur sa fougue. Et ça marche. Ainsi, cette chanson quasi acoustique dans sa première moitié se transforme progressivement jusqu’à un final saturé.

‘Long live the wild heart, babe’, nous dit-elle en connaissance de cause. Ada Lea est une artiste touche à tout, également peintre et plasticienne. Passionnée par les femmes artistes (Sylvia Plath, Eva Hesse, Karen Dalton…) chez qui elle puise ses inspirations, elle explore le concept de la féminité au fil du temps. Explorations électroniques sur « For Real Not Pretend », dialogue de voix accélérées et ralenties dans une boutique d’oiseaux sur « Just One Please », un morceau plutôt Folk qui fait place aux cuivres 80’s de « What Makes Me Sad » … elle est un peu le penchant doux et arty de sa voisine de label Stef Chura, car même posés ses titres sont directs et invitent à fredonner avec elle, notamment sur « The Party ».

Se plonger dans « What We Say In Private », c’est un peu comme ouvrir une malle aux trésors, tant elle renferme de surprises. Tout en gardant du début à la fin un côté très personnel, ce premier album d’Ada Lea est l’une de ces œuvres qui s’adresse à nos cœurs, car elle est aussi touchante dans ses nombreuses fantaisies que dans ses instants les plus intimes tels que « Yanking​ the pearls off around my neck… ». Alors profitez du calme de l’été pour la découvrir, car Ada Lea pourrait bien être l’une des grandes sensations Indie des prochains mois.

Pour plus d’infos :

https://www.adaleamusic.com/
https://www.facebook.com/adaleamusic/
https://twitter.com/adaleamusic

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