1. East Beach For Fourteen Seconds
2. Bad Vacation
3. I Shouldn’t Ghost My Therapist
4. Terrible Discovery
5. Devotion
6. Change My Mind
7. Bummer Days
8. This Chaos, That Feeling
9. Oops
10. Desire
11. I Wanna Be There
12. Too Soon
Date de sortie : 24 juillet 2020 / Label : Arts & Crafts – Caroline Records / Pays d’origine : Etats-Unis |
C’est sûr, nous ne sommes pas les seuls à nous être inquiétés pour nos vacances d’été cette année. Ce nouvel album de Liza Anne sorti le 24 juillet n’aurait pas pu mieux tomber ! Deux ans après avoir traité son anxiété sur « Fine But Dying », elle continue cette expérience cathartique avec un « Bad Vacation » qui, au-delà de son titre très à propos, explore ses déboires avec un certain entrain mais aussi une bonne dose d’humour que l’on comprend dès que l’on découvre la pochette.
Et c’est grâce à cet art du second degré que Liza Anne nous entraîne dans sa déprime et les aléas d’une relation amoureuse mouvementée sans plomber pout autant l’atmosphère. C’est le cas de « Terrible Discovery », une chanson dans laquelle elle surprend la maîtresse de son conjoint dans son lit, le tout chanté dans une ambiance étonnamment légère et estivale. Mais la colère reprend le dessus dès le bien plus saturé « Devotion » (I need to Be the woman who doesn’t need you, dit-elle…).
Et bien entendu tout cela se passe sur son lieu de vacances, forcément gâchées, un séjour pendant lequel elle ne cesse de se questionner (« Change My Mind ») et de traverser des hauts et des bas. Ce voyage plutôt perturbé bénéficie de la force narrative des textes de Liza Anne, mais aussi de l’efficacité de ses mélodies, notamment le très accrocheur « Bummer Days » ou le titre « Bad Vacation ».
Difficile de vous dire si c’est pour ça qu’on a attendu septembre pour vous en parler mais ce nouvel album de Liza Anne apporte pas mal de couleurs à ce début d’arrière-saison, grâce à son énergie souvent très Rock (« Oops », « This Chaos, That Feeling ») qui donnent beaucoup de mordant à l’ensemble, ce qui en fait une suite parfaite au très bon « Fine But Dying », sorti en 2018, ne serait-ce que parce qu’elle entretient cette fois encore ses démons jusqu’à la fin, terminant l’album par une phrase qui résume bien son état d’esprit : « I wanna lose my mind a little, I wanna love you » .
Pour plus d’infos :
Lire la chronique de « Fine But Dying » (2018)
Le Supersonic – Paris, mercredi 19 septembre 2018 : galerie photos
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