1. Garden Of Eden
2. Creature Of Mine
3. Human Replacement
4. Liquid Love
5. Heaven
6. Ruin
7. Pigeon
8. Kill The Clown
9. Walnut
10. Aquarium
Date de sortie : 21 mai 2021 / Label : Fiction / Pays d’origine : Angleterre |
22 ans… Et désormais trois albums ! Prolifique, Billie Marten n’a certainement pas fini de nous surprendre. On a rarement vu une telle précocité, à part peut-être sa compatriote Laura Marling. Une comparaison de haut vol qui prend tout son sens en découvrant « Flora Fauna », un disque sur lequel l’anglaise s’essaie déjà à d’autres sonorités, toute en conservant la base Indie Folk de ses compositions.
« Flora Fauna » : voici en tout cas un titre qui n’a rien d’anodin. « La nature a toujours été pour moi quelque chose de sacré », nous confiait-elle il y a deux ans dans le cadre d’une interview pour « Feeding Seahorses by Hand ». De ce point de vue, il n’y a aujourd’hui aucun de changement, si ce n’est de label. Son amour pour la nature a toujours été au centre de sa musique, on ne s’étonnera donc pas de la retrouver le visage couvert de terre et d’herbe sur la pochette de ce nouvel opus !
La vraie différence réside surtout dans l’évolution du son, et la mise de côté, de façon toute relative, du minimalisme des débuts. Aucun doute, « Flora Fauna » est plus ample, et le premier single dévoilé, « Garden of Eden », était là pour l’annoncer : la Billie Marten version 2021 s’aventure sur des terres légèrement plus Rock, qui ressemblent en tout cas plus à un effort de groupe. La ligne de basse très présente sur le premier titre ou d’autres comme « Ruin », ainsi que la présence d’une guitare électrique saturée, voient la native du Yorkshire emprunter un chemin plus direct et assuré. Elle a retrouvé en studio le producteur Rich Cooper – avec qui elle a travaillé sur « Blues and Yellows » – et s’est sentie autorisée à expérimenter et à se redécouvrir. La liste des inspirations que Billie a apportées au studio va de Can à Broadcast, Arthur Russell, et Fiona Apple. « C’était une telle liberté de jouer, et juste être moi-même, d’explorer différentes parties de moi que je n’avais jamais explorées auparavant. » Et cette évolution lui va bien, car elle ne dénature en rien son charme.
« Quand j’étais plus jeune, j’étais assez craintive dans l’écriture de mes chansons. (…) Je me cachais dans ma musique. Maintenant, j’ai acquis plus de force personnelle qu’avant, j’étais tellement obsédée par ce que les gens pensaient de moi. Avec le temps, vous apprenez à vous en soucier un peu moins – et vous commencez à écrire sur les choses qui comptent vraiment. » confie-t-elle. Et c’est effectivement le sentiment de liberté qui nous frappe dès la première écoute. Billie Marten a grandi et sa musique a pris une nouvelle ampleur. Électrique, éclectique et organique, porté par sa voix toujours aussi captivante, riche en arrangements, « Flora Fauna » ne perd jamais de vue l’authenticité du songwriting qui caractérise si bien Billie Marten, qui nous entraîne encore une fois sans aucun mal dans un univers où il fait bon vivre et savourer la beauté de sa musique.
Pour plus d’infos :
Lire l’interview de Billie Marten, Paris, le 4 novembre 2019
Lire la chronique de Feeding Seahorses By Hand (2019)
Le Pop Up du Label – Paris, lundi 4 novembre 2019
https://www.billiemarten.com/
https://www.facebook.com/billiemarten/
https://twitter.com/billiemarten
Vous aimerez aussi…