ALICE PHOEBE LOU – MESKEREM MEES – TASHA – REB FOUNTAIN – TELE NOVELLA
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ALICE PHOEBE LOU – Child’s Play (Afrique du Sud – Allemagne – Alice Phoebe Lou – 2 décembre 2021)
Un deuxième album d’Alice Phoebe Lou la même année, 9 mois après « Glow », c’est un peu la surprise du chef ! Mais c’est aussi une réponse colorée et joyeuse à son précédent disque qui mettait volontairement la couleur grise et une certaine forme de mélancolie en avant. On enchaîne donc sur un rouge bien vif, et le retour à des chansons bercées de lumière telles que « Underworld », ou le titre de clôture, « Child’s Play » qui fait durer le plaisir pendant près de huit minutes. C’est peut-être le résultat de la reprise de ses tournées, bien que sa date française soit repoussée à l’an prochain, mais Alice Phoebe Lou nous montre qu’elle a bien retrouvé le chemin de la lumière, et nous le chante avec la décontraction absolue qui a toujours été la sienne. Bref, un jeu d’enfant…
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MESKEREM MEES – Julius (Belgique – May Way Records – 12 novembre 2021)
Si vous avez oublié à quoi ressemble un véritable album de Folk, c’est en Belgique que vous trouverez la réponse avec cette œuvre étonnamment sobre de Meskerem Mees. « Julius » est un disque particulièrement dépouillé, avec sa guitare acoustique accompagnée de discrets arrangements de cordes par Febe Lazou au violoncelle, qui possède une part de magie quasi instantanée lorsque la jeune Meskrem Mees se met à chanter du haut de ses 22 ans. On n’avait probablement plus entendu d’aussi bel album du genre depuis les premières œuvres de Laura Veirs. Voici un petit disque qui deviendra grand.
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TASHA – Tell Me What You Miss The Most (Etats-Unis – Father – Daughter Records – 5 novembre 2021)
Tasha est une chanteuse originaire de Chicago. « Tell Me What You Miss The Most », son deuxième album, est un disque au ton parfois mélancolique qui n’a pourtant rien de triste. Bercée par l’amour, cette collection de ballades électro-acoustiques bénéficie de l’interprétation teintée de Soul de son auteure qui lui confère une identité particulièrement ‘feel good’, tout particulièrement sur « Perfect Wife », le genre de titre grâce auquel on se sent bien. Sa liste d’inspirations est une collection de types de toucher, une sensation trop souvent oubliée en cette époque de distanciation sociale. Avec ses chansons douces et belles, Tasha nous rapproche donc un peu des plaisirs simples et partage un sentiment de bien-être particulièrement bienvenu en cette saison.
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REB FOUNTAIN – Iris (Nouvelle-Zélande – Flying Nun Records – 1er octobre 2021)
Si vous lisiez nos lignes l’an dernier, vous savez déjà que nous avions élu en 2020 « Reb Fountain » ‘album de l’année’, rien que ça. A peine un an plus tard la Néo-zélandaise est déjà de retour avec un disque qui prolonge l’expérience intimiste et personnelle de son précédent opus. « Iris » s’en détache néanmoins par un côté moins folk sur des titres tels que « Psyche » ou « Invisible Man ». On y trouve d’une part plus de piano et d’autre un sentiment de travail de groupe (notamment sur le plus Rock « Lacuna »), même si les chansons reposent toujours autant sur la voix de Reb Fountain. Il manque peut-être à cette suite la grâce absolue et permanente de son prédécesseur, que l’on retrouve toutefois par sur le désarmant « Iris », ce qui ne l’empêche pas de séduire et de gagner en saveur au fil des écoutes.
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TELE NOVELLA – Merlynn Belle (Etats-Unis – Kill Rock Stars – 5 février 2021)
C’est un peu la chronique de repêchage de cette année 2021 ! En faisant le tour des nombreux albums dont nous n’avons pas pu vous parler, nous en avons sélectionné un de toute beauté dont la sortie remonte déjà à février. Tele Novella n’est pas un feuilleton romantique sud-américain mais un duo Indie Folk originaire du Texas. Leur album mélange avec beaucoup de grâce leurs influences pour un résultat aux accents parfois rétro, particulièrement coloré et poétique, contemplatif sur « Wishing Shrine » ou Pop et sur le lumineux « Paper Crown ». Les touches hippies et le charme mélodique de Tele Novella sont absolument irrésistibles. Ouf ! Il était encore temps d’en parler…
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