1. Tears Are Falling
2. Don’t Let It Get You Down
3. Nothing’s Ever Gonna Be Good Enough’ (Feat. Corinne Bailey Rae)
4. See Ya When I See Ya
5. Never Get Tired of Dancing
6. Tell Me What You’re Feeling
7. Coming Of Age
8. Change The Show
9. Constantly
10. Caroline
11. Adios Ta-ra Ta-ra
Date de sortie : 21 janvier 2022 / Label : BMG / Pays d’origine : Angleterre |
Malgré une quinzaine d’années de carrière derrière lui, une collaboration prestigieuse avec Alex Turner et The Last Shadow Puppets, un premier album coup de poing difficile à égaler (« Colour of The Trap »), chose qu’il a pourtant réussi sur « Don’t Forget Who You Are », Miles Kane n’était jamais vraiment parvenu à confirmer les espoirs portés en lui à ses débuts. « Coup de Grace » sorti en 2018 n’avait tenu ses promesses qu’à moitié, et la carrière du natif de Birkenhead dans le Merseyside semblait faire du sur place.
Peut-être a-t-il fallu un autre projet parallèle pour raviver sa flamme, à savoir The Jaded Hearts Club, un supergroupe qui compte parmi ses membres Matt Bellamy (Muse), Graham Coxon (Blur), Sean Payne (The Zutons), Nic Cester (Jet), et Jamie Davis. Leur projet était simple : se faire plaisir en reprenant des standards Soul et Rock des années 60 et 70, en leur donnant une touche de punch et de modernité. Cette expérience a certainement réveillé le soulman qui sommeillait en Miles Kane. Le rockeur stylé d’hier a décidé de varier les saveurs de sa musique, en l’infusant d’une forte dose de Soul 60’s qui vient compléter à merveille l’esprit Mod de ses compositions. Le résultat est aussi coloré que le rouge de sa pochette, avec un titre annonciateur de ce renouveau, « Change the Show ».
Si Miles Kane nous propose un disque relativement court et concis, avec onze titres qui s’enchaînent en 37 minutes à peine, il ne laisse aucune place à l’ennui en se jetant sans retenue dans un bal festif et enjoué, dont un très bon duo ‘feel good’ avec Corinne Bailey Rae (« Nothing’s Ever Gonna Be Good Enough »). Mais c’est surtout le rythme effréné de « Don’t Let it get You Down » qui s’ouvre sur une ambiance brésilienne avec ses chœurs et la prose samplée de Paul O’Grady que le disque prend son envol. Un titre encore une fois chaleureux où l’on comprend combien l’anglais a élargi son spectre musical, une impression qui se confirme sur un « See Ya When I See Ya » bercé de cuivres et, cerise sur le gâteau, de l’impeccable « Caroline » au charme délicieusement rétro en fin d’album.
Si l’on a pu parfois douter, ou trop attendre des capacités d’auteur-compositeur de Miles Kane, il semble avoir trouvé grâce à « Change The Show » une seconde jeunesse, un nouveau souffle salvateur qui lui permet de réaliser l’un de ses meilleurs disques et de le remettre en selle parmi les artistes qui comptent sur la scène Indie britannique.
Pour plus d’infos :
Lire la chronique de « Don’t Forget Who You Are » (2013)
Festival Fnac Live, Hôtel de Ville, Paris, jeudi 18 juillet 2013 : galerie photos
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