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TWO DOOR CINEMA CLUB – Beacon (2012)

TWO DOOR CINEMA CLUB - Beacon (2012)1. Next year
2. Handshake
3. Wake up
4. Sun
5. Someday
6. Sleep alone
7. The world is watching
8. Settle
9. Spring
10. Pyramid
11. Beacon

Date de sortie : 3 septembre 2012 / Label : Kitsuné / Pays d’origine : Irlande du Nord

En 2010, Two Door Cinema Club, pour résumer, c’était tube sur tube. Eh bien en 2012 ça y ressemble beaucoup.  Les modes vont et viennent à une telle vitesse que les stars d’il y a deux ans ne sont pas forcément celles d’aujourd’hui. Mais il y a parfois de belles exceptions, et le trio irlandais semble faire partie de celles-ci. Entre un premier album et des concerts enflammés, ils ont entraîné dans leur sillon public et critique, et il est vrai qu’il était bien difficile de résister à l’efficacité redoutable de leurs chansons.

Alex Trimble et ses deux complices se sont apparemment remis au travail tellement vite après leur premier coup d’éclat que ‘Beacon’ semble presque avoir été enregistré pendant les mêmes sessions, sauf que cette fois-ci le groupe s’est offert les services de Jacknife Lee à la production (remarqué pour ses collaborations avec REM, Blur ou encore Bloc Party) pour un résultat qui met particulièrement en avant les touches électroniques qui ornent leurs compositions.

Le résultat est entraînant et décomplexé, à vrai dire un peu trop parfois. On sent bien que le trio a mûri, mais en même temps ‘Beacon’ repose surtout sur ce travail de production plus fouillée qui cache des  titres qui sont dans l’ensemble plus lisses, un léger ton en dessous de ceux de ‘Tourist History’. On a le sentiment que le trio a un peu perdu le charme « Indie » de ses débuts. Oh, ça se joue à peu de choses vraiment, car comme nous vous le disions, ‘Beacon’ est très bon. L’album va parfois lorgner du côté de New Order (sur l’intro de ‘Next Year’ par exemple) tout en restant un peu plus sage. Il est très homogène, mais il lui manque peut-être un tube rouleau compresseur à la ‘I Can Talk’, ‘Something Good Can Work’ ou ‘What You Know’. On sent donc quelques baisses de régime dans la seconde partie de l’album, notamment sur le final ‘Beacon’.

Ne vous y trompez pas, il y a quand même largement de quoi se faire plaisir sur ce second opus : le charme du funky ‘Sun’, les refrains de ‘Wake Up’, ‘Someday’ et surtout de ‘Pyramid’ sont bien là pour nous le démontrer. Il manque peut-être juste à cet album le goût de la nouveauté, ce qui ne nous empêchera pas pour autant de continuer à suivre Two Door Cinema Club avec beaucoup de plaisir.

Pour plus d’infos:

http://twodoorcinemaclub.com/
http://www.facebook.com/twodoorcinemaclub

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