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DESPERATE JOURNALIST – No Hero (2024)

DESPERATE JOURNALIST - No Hero (2024)1. Adah
2. No Hero
3. Afraid
4. Comfort
05. Silent
6. Underwater
7. 7
8. Unsympathetic Parts 1 & 2
9. You Say You’re Lonely
10. Consolation Prize

Date de sortie : 27 septembre 2024 / Label : Fierce Panda / Pays d’origine : Angleterre

Secret trop bien gardé depuis plus de dix ans, Desperate Journalist semble enfin connaître le début de reconnaissance qui lui faisait tant défaut malgré quatre albums de haut vol, à part celle de ses plus fidèles auditeurs depuis leur magnifique premier album éponyme sorti en 2014. Il aura fallu un disque un peu plus audacieux, « Maximum Sorrow! » (2021) et une tournée en première partie de Suede pour que les Londoniens passent enfin à l’étape supérieure et place parviennent enfin à placer un album dans les charts britanniques, à sa voir ce nouvel opus intitulé « No Hero ».

Si nous parlions d’ambition sur leur précédent disque, celui-ci vient parachever la mue de Desperate Journalist vers une formation plus forte, plus lyrique et réfléchie, héritière des plus belles heures de la musique alternative, entre le romantisme de la New Wave des années 80 et la production plus tranchante et saturée des années 90. « No Hero » gagne certainement en finesse ce qu’il peut perdre en fougue, si on le compare aux premiers disques du groupe. C’est particulièrement le cas du titre « Afraid » qui joue habilement sur une superposition de couches de guitares, et encore plus sur « Unsympathetic Parts 1 & 2 », le tube de cet album avec son formidable refrain porté par le chant très inspiré et aérien de Jo Bevan. Elle le fait aussi bien sur le renversant « Adah » en ouverture et les refrains baignés d’émotion de « You Say You’re Lonely ». Le disque tente également pour la première fois une incursion dans des contrées plus électroniques, un peu à la façon de Metric, sur le titre « Comfort », et un peu plus loin sur « Underwater », plus proche de The Cure avec sa ligne de basse.

L’ombre des Sundays ou des Cocteau Twins n’est cependant jamais bien loin derrière cette dream pop aux effluves 90s s’avère presque aussi savoureuse qu’un album perdu des Pale Saints. Si nos comparaisons vous aideront à comprendre dans quel univers évolue Desperate Journalist, le quartet londonien s’est depuis longtemps affranchi de se maîtres. Aussi harmonieux que hanté, « No Hero » allie à merveille complexité et instantanéité. C’est le son d’un groupe au sommet de son art dont la musique gagne encore en intensité. Douze ans après sa naissance, Desperate Journalist a encore beaucoup de choses à dire, et « No Hero » en est le passionnant témoignage.

Pour plus d’infos :

Chroniques :

Maximum Sorrow! (2021)
Grow Up (2017)

Le Supersonic, Paris, lundi 1er avril 2016 : galerie photos

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