1. Little discourage
2. I don’t have the map
3. These wooden ideas
4. Roseability
5. Idea track
6. Let me sleep (next to the mirror)
7. Listen to what you’ve got
8. Actually it’s darkness
9. Rusty
10. Mistake pageant
11. Quiet crown
12. The bronze medal

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Idlewild est un groupe écossais originaire d’Édimbourg et composé de Roddy Woomble (chant), Rod Jones (guitare), Allan Stewart (guitare), Gavin Fox (basse) et Colin Newton (batterie). Bien de mon âge pour la plupart puisque les membres sont tous nés en 1976 ou 1977.

C’est donc à Edimbourg que Roddy Woomble, étudiant en photographie rencontra Colin Newton lors d’une fête aux Toll Cross student flats. Les deux avaient plus ou moins la même collection de disques (Pavement, Sonic Youth, REM, dEUS, Bob Dylan, Superchunk, etc.) et c’est donc dans cette même soirée qu’ils décidèrent de monter un groupe. Tout se forma donc très rapidement, durant l’hiver 1995. Durant les semaines suivantes, Phil Scanlon étant recruté à la basse simplement parce qu’il en avait une…

Le groupe joua son premier concert en janvier 1996 au Cowgate, un club d’Édimbourg.

Avec déjà plus d’une vingtaine de chansons, le groupe entre en studio en mai 1996 et enregistre 3 chansons (‘House Alone’, ‘Suicide’ et ‘Paranoid’) aux Spilt Level studios.

Suite à l’enthousiasme de la presse locale, le groupe signe son premier deal sous le label Human Condition en octobre de la même année. Afin de financer l’impression des pochettes de disques, le groupe pioche alors dans les bourses d’études de Roddy et Colin.

Phil Scanlon quitte Idlewild en 1997 afin de poursuivre ses études (il est aujourd’hui ingénieur en chimie, à Detroit). Bob Fairfoull rejoint alors le groupe. Le premier concert à Londres a lieu pendant l’été 1997 et NME et Melody Maker remarquent leur prestation scénique. Il signent ensuite un contrat avec Food Records/EMI, principalement parce qu’ils aiment leur manager A&R Matthew mais aussi leur « collègues » sous le même label, Blur.

Idlewild enregistre enfin son premier album, Hope, en 1998 à Dublin où ils s’installent quelques temps et y font la connaissance de Gavin Fox, le futur ex-bassiste de Turn.

L’année suivante le single When I Argue I See Shapes entre en 19ème place des charts anglais et le groupe entame une tournée européenne avec Placebo et les Manic Street Preachers. A l’été 1999 le groupe est même invité pour jouer afin d’inaugurer l’ouverture du Parlement Ecossais à Edimbourg.

Idlewild enregistre dans la foulée son second album, 100 Broken Windows, sorti en 2000. Little Discourage, très bon titre d’ouverture, était déjà sorti en single en septembre 1999. Actually It’s Darkness est le titre qui précédera la sortie de l’album, un autre Top 30 pour le groupe. L’album quant à lui entre en 15ème position des ventes en Grande-Bretagne. Et c’est encore le début d’une nouvelle tournée, célébrée par la sortie du single Roseability, sans doute l’un des plus solides du disque, avec en première partie…tiens, nos bons vieux amis Turn, puis Placebo (mais pas en première partie, bien évidemment). Quoi qu’il en soit, Idlewild nous offre avec ce 100 Broken Windows un album de haute qualité, où les guitares rageuses ne tombent pas dans le piège des refrains commerciaux pour ados boutonneux. Une qualité d’écriture plus haute que cela se cache derrière les I Don’t Have The Map, These Wooden Ideas ou Idea Track.

En 2001 le groupe enregistrera son troisième album, The Remote Part dont est notamment issu le single ‘You held the world in your arms’ qui atteindra la 9ème place des ventes au UK. L’album montera quant à lui à la 3ème place des charts. Bob Fairfoull quittera le groupe à la fin de l’année 2002. C’est là que Gavin Fox (tiens un jeunot : né en mars 1978) fait son apparition, et (snif…) quitte Turn, après mûre réflexion.

Idlewild continue donc aujourd’hui son chemin, droit vers le sommet semble-t-il…

Titres conseillés : Little discourage, I don’t have the map, These wooden ideas, Roseability, Idea track, Actually it’s darkness, Idea Track