1. Airbag
2. Paranoid Android
3. Subterranean Homesick Alien
4. Exit Music (For A Film)
5. Let Down
6. Karma Police
7. Fitter Happier
8. Electioneering
9. Climbing Up The Walls
10. No Surprises
11. Lucky
12. The Tourist
Date de sortie : 21 mai 1997 / Label : Parlophone – EMI / Pays d’origine : Royaume-Uni |
Soyez prévenus, cette critique ne sera en rien objective!
Il y a des albums qui parfois vous marquent dans une vie, eh bien OK Computer c’est le mien. Rien que de vous en parler j’en frissonne ! Presque chaque morceau de cet album ravive en moi de nombreux souvenirs, des lieux, des gens, des émotions…
Nous avons ici affaire à une œuvre unique, l’une des plus belles de l’histoire du rock, de la pop, et de la musique en général. D’ailleurs le public ne s’y est pas trompé à l’époque, le succès de OK Computer fut énorme, si énorme qu’il causa presque la séparation du groupe qui ne parvenait plus à gérer cette situation. Souvent qualifié par de nombreux médias d’ « album du siècle », le terme est encore trop faible à mon goût.
« Airbag », ou l’intro parfaite ; on comprend tout de suite que l’on n’a pas affaire à un simple album pop-rock, quelque chose de plus s’en dégage, une ambiance envoûtante, une minutie incroyable dans les arrangements, et les textes…illustrant cette gaieté désormais célèbre du groupe (« In a fast German Car, I’m amazed that I survived, An Airbag saved my life… »).
Vient ensuite « Paranoid Android », premier single de l’album. La maison de disque du groupe, Parlophone, eut peur d’un suicide commercial. En effet le morceau dure presque 7 minutes, et il s’agit bel et bien de l’une des meilleures chansons du groupe. « Paranoid Android » passe alors en boucle sur toutes les radios. On le compare au célèbre « Bohemian Rhapsody » de Queen, à tort cependant, car même si cette chanson est également une succession de parties tres différentes et oh combien pleines de virtuosité, la comparaison s’arrête là. Radiohead, tout en effectuant un virage avec l’intégration de l’electronique dans ses morceaux, est bien un groupe rock et non pas psychédélique ou hard rock mélodique. Une atmosphère inquiétante s’en dégage, pleine de folie et d’angoisse. Johnny à la guitare prouve au monde entier son génie et entre autre, qu’il joue un grand rôle dans le « son » Radiohead.
Et ca continue, après « Homesick Subterranean Alien », (presque un entracte), « Exit Music » vient s’ajouter naturellement à cette avalanche de morceaux d’anthologie, le titre avait d’ailleurs été à l’origine composé pour figurer en générique de fin dans le film « Romeo et Juliette », difficile de faire plus triste.
Nous arrivons déjà à « Let Down », plein de beauté, et pourtant on a presque envie de sauter cette chanson pour pouvoir écouter encore et encore « Karma Police », et encore et encore, et encore…
Le bizzarroïde « Fitter Happier » nous offre un petit intermède avant que le Radiohead Rock fasse de nouveau surface avec « Electioneering ».
« Climbing Up The Walls » est un morceau très froid (pas moins de 16 violons renforcent cette ambiance!), et le thème ne l’est pas moins puisqu’il s’agit d’un serial killer qui nous épie, tapis dans l’ombre…(and either way you turn, i’ll be there, open up your skull, i’ll be there, climbing up the walls…).
La fin de l’album approche déjà…retour au calme, mais également à un monde plus réel avec « No Surprises » qui nous raconte tout en beauté comment un être humain se tue à petit feu au travail…(a job that slowly kills you/ bruises that won’t heal…).
Et arrive enfin, bien que trop tôt, « The Tourist », écrit par Johnny Greenwood qui nous dit en gros que ce n’est pas la peine de trop foncer dans la vie (Hey man slow down…), soyons cool, t’as tout compris Johnny !