1. All the Rage Back Home
2. My Desire
3. Anywhere
4. Same Town, New Story
5. My Blue Supreme
6. Everything is Wrong
7. Breaker 1
8. Ancient Ways
9. Tidal Wave
10. Twice as Hard
Date de sortie : 8 septembre 2014 / Label : Soft Limit Records / Pays d’origine : Etats-Unis |
Avec maintenant 15 bonnes années de carrière à son leur compteur, les membres d’Interpol font aujourd’hui bien plus figure de vieux sages que de nouvelle sensation tel que ce fut le cas au début des années 2000. Un vent de nouveauté soufflait alors, les propulsant rapidement au centre de toutes les attention, avec un album « culte » (‘Turn On The Bright Lights’) et une suite plébiscitée (‘Antics’). Mais las de se répéter, Interpol a peu à peu quitté la voie qui l’avait amené au succès de masse. Après un troisième album en mode automatique vint l’éponyme ‘Interpol’, beaucoup plus atmosphérique et expérimental, qui n’avait pas su trouver son public malgré ses prises de risques et sa réussite au niveau artistique.
Avec un tel bilan, on ne savait pas trop dans quelle direction allait s’aventurer le groupe, un retour aux sources ou la continuation de ses expérimentations? La réponse est en fait ni l’un, ni l’autre. On a pourtant pas mal entendu dire que ‘El Pintor’ faisait écho à ‘Turn On The Bright Lights’, ce qui n’est pas faux, mais il n’en a ni la jeunesse ni l’instantanéité, ce qui n’est pas un reproche, loin de là. Fort de son parcours, le groupe nous offre aujourd’hui le bon compromis de toutes ses expériences. On retrouve ainsi dans ce disque un peu de l’ambiance de ses prédécesseurs, mais avec cette fois-ci des mélodies et refrains plus marquants, notamment sur les deux premiers titres ‘All The Rage Back Home’ et ‘My Desire’, mais aussi tout au long de l’écoute.
Il est possible que cette renaissance soit aussi liée au fait qu’il s’agisse du premier album composé sans le bassiste Carlos Dengler, qui avait quitté le groupe après l’enregistrement d' »Interpol ». Paul Banks, pas toujours inspiré en solo, retrouve ici la plume qu’on aime, mais s’est également mis à la basse. Quant à Daniel Kessler, il nous rappelle combien les riffs de guitare d’Interpol sont uniques, reconnaissables entre tous. Oui, ils ont retrouvé cette alchimie, le plaisir de jouer dégagé par le trio lors de leur concert de l’Alhambra à Paris en juin dernier n’était donc pas qu’une impression. Interpol is back, plus sombre, direct et envoûtant que jamais, et semble maintenant reparti pour 15 années de plus.
Titres conseillés : à peu près tous!
Pour plus d’infos:
Galerie photos du concert à l’Alhambra, Paris, le 24/06/2014
Chroniques:
‘Interpol’ (2010)
‘Our Love To Admire’ (2007)
‘Antics’ (2004)
‘Turn On The Bright Lights’ (2002)
Lire le compte-rendu du concert au Trabendo, Paris, le mercredi 6 novembre 2002
Voir la galerie de la séance dédicaces, Fnac Opéra, Paris, le vendredi 19 novembre 2004
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