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Date de sortie : 17 septembre 2011 / Label : Fiction Records – Cooperative Music / Pays d’origine : Royaume-Uni

Trois années se sont déjà écoulées depuis le plus que convaincant ‘Neptune’ et on attendait avec impatience ce nouvel opus de The Duke Spirit, ces Anglais un peu à part, parce que leur musique est bien plus Rock qu’une grande partie de ce qui peut sortir du Royaume-Uni. Ni Britpop, ni Arty, le groupe mené par Liela Moss a déjà su s’imposer (enfin, pas suffisamment à notre goût) avec deux albums percutants et sans concessions. Si ‘Bruiser’ ne fait pas défaut à la règle, il constitue toutefois une étape non négligeable dans leur évolution, dans son approche du son et des arrangements qui sont bien plus nombreux,, bien qu’ils ne définissent en aucun cas le style de cette œuvre que l’on retiendra encore pour son côté direct et mordant.

Dès les premières notes de ‘Cherry Tree’ on se retrouve collé au mur par le souffle des amplis, la lourdeur des roulements de batterie. Il faut dire que The Duke Spirit est allé s’octroyer les services d’Andrew Scheps (Red Hot Chili Peppers, Weezer, U2) à la production et au mix, et Alan Moulder (Depeche Mode, The Smashing Pumpkins, Foo Fighters) a également remixé le titre ‘De Lux’. Le résultat : un son à faire passer The Kills pour des enfants de chœurs, mais au-delà de ses qualités sonores, c’est bien celle des compositions qui fait tout le charme de ‘Bruiser’.

Non d’un petit bonhomme! Ça y est, cette fois les Duke Spirit ne sont plus les meilleurs espoirs du Rock Britannique, ils entrent bel et bien par la grande porte dans la cour des grands. La force de instruments est un formidable support à la voix rauque de Liela Moss, qui apporte la touche de subtilité nécessaire à l’ensemble, comme sur le très réussi ‘Villain’, un titre plus posé sur ses couplets évoluant entre piano et voix.

En dehors de cela ce disque est une véritable avalanche de tubes, du début à la fin, rythmé, puissant, mais toujours très mélodique, à l’image du décoiffant ‘Surrender’ ou du plus atmosphérique ‘De Lux’. Apparemment en Anglais ‘Bruiser’ signifie ‘balèze’, un terme qui en dit long, donc au lieu de s’étaler en palabres inutiles sur les nombreuses qualités de cet album, la meilleure des choses à faire c’est d’aller vous en rendre compte par vous-même, on vous le recommande très, très fortement.

Pour plus d’infos :

Lire la chronique de ‘Neptune’

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