1. Everything Stops
2. Between a Kiss and a Sorry Goodbye
3. Jupiter
4. Out of Mind (Hand It Over)
5. Alarmalarma
6. Here’s To Now
7. Echo Heartache
8. Don’t Waste the Shadow
9. Rotterdam
Date de sortie : 6 octobre 2016 / Label : Glitterhouse Records – V2 Benelux / Pays d’origine : Pays-Bas |
Il y a deux ans, nous avions découvert Blaudzun au hasard d’une pochette intrigante. Nous avons rapidement compris qu’il y avait bien plus qu’un bel artwork à découvrir chez cet artiste néerlandais particulièrement créatif… et trop confidentiel hors de ses frontières. Si « Promises Of No Man’s Land » était un formidable concentré de lyrisme Indie Rock, son successeur, « Jupiter (Part I) » n’est pas en reste. Plus court et concis (9 titres pour 34 minutes) le disque ne perd pas de temps pour inviter ses auditeurs à plonger dans un univers particulièrement captivant et subtil.
S’il fallait comparer la musique de Blaudzun à un autre groupe, seul Arcade Fire nous viendrait en tête, d’une part parce que le chant de Johannes Sigmond, l’homme qui se cache derrière Blaudzun, évoque celui de Win Butler, mais aussi parce que ses arrangements et son approche musicale rappellent beaucoup le groupe de Montréal. Artiste reconnu et récompensé dans son pays depuis « Heavy Flowers » (2012), avec un Edison Award du meilleur artiste masculin aux Pays-Bas et la récompense de meilleur artiste alternatif sur 3FM (la radio nationale hollandaise), Blaudzun aborde ce cinquième album avec la maturité et le savoir-faire que l’on peut attendre de lui. Les premiers titres de l’album s’imposent par leur habileté rythmique, notamment l’introduction de ‘Between A Kiss And A Sorry Goodbye’. L’œuvre dans son ensemble se veut percutante et ne laisse guère de place à l’ennui.
Le choix du titre « Jupiter » n’est pas un hasard, puisqu’il s’agit de la cinquième planète du système solaire, soit autant d’albums à son compte, ce qui nous laisse espérer de le voir dans quelques années avec au moins huit disques au compteur. Celui-ci n’est d’ailleurs que la première partie d’un triptyque, Blaudzun en a apparemment deux autres de prêts déjà en attente. Pour sa réalisation, il a brisé son habitude de tout faire en solo et enregistré en studio avec plusieurs musiciens dont Tom Swart (piano), son frère Jakob Sigmond (guitare) et le batteur Simon Levi (collaborateur de William Fitzsimmons).
Le résultat, c’est un disque sur lequel de nouvelles sonorités viennent enrichir l’univers de Blaudzun, notamment le saxophone que l’on entend à de nombreuses reprises, et plus particulièrement sur le final de ‘Echo Heartache’. Mais globalement « Jupiter (Part I) » reprend les choses là ou son prédécesseur les avait laissées, créant un équilibre parfait entre une approche alternative et des refrains captivants et accessibles à tous.
Pour plus d’infos:
Lire la chronique de ‘Promises Of No Man’s Land’ (2014)
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