1. Before I Knew
2. I Was A Daughter
3. Little Waltz
4. December
5. Snakes And Ladders
6. Oh, My Darling
7. Little One
8. Why Can’t It Be Mine
9. The Pilgriming Vine
10. La-Da-Da
11. Birds Of Paradise
12. A Secret
| Date de sortie : 30 avril 2007 / Label : Rough Trade Records – Hardwood Records – Beggars / Pays d’origine : Canada |
Il faut parfois peu de choses pour qu’un album parvienne à toucher les étoiles, à nous offrir ce petit quelque chose en plus qui rend un objet si précieux et attachant. C’est en toute simplicité que ‘Oh, My Darling’ vient se placer dans cette catégorie. Basia Bulat est une chanteuse canadienne originaire de Toronto encore relativement peu connue en France. Nous mettrons cela sur le compte de sa jeune carrière, car ce n’est qu’au printemps 2007 que son premier album a vu le jour au Royaume-Uni sous le label Rough Trade, puis au Canada chez Hardwood Records, avant d’entamer une tournée acclamée par le public et la critique (en compagnie de Final Fantasy, Great Lake Swimmers, Loney Dear, Patrick Watson, Julie Doiron, Sondre Lerche, The Veils…). Pourtant elle touche à tout depuis l’âge de trois ans déjà : guitare, harpe, ukulélé, saxophone, flûte… C’est en 2006 que Basia Bulat est partie enregistrer en studio avec le producteur Howard Bilerman, connu pour son travail avec Arcade Fire et The Dears.
Le résultat est d’une beauté qui fait justement penser à ces deux poids lourds de la scène indépendante canadienne, non par sa complexité mais par sa beauté. Il lui suffira de 35 minutes pour nous envoûter grâce à la fraîcheur de ses mélodies, à l’image de ‘I Was A Daughter’, un petit bijou Folk entraînant sur lequel viennent se greffer violons, piano et autres arrangements délicats. De plus, Basia Bulat possède une voix chaude et sensuelle qui n’est pas sans rappeler la Diva de l’Indie Rock Shara Worden (My Brightest Diamond) – une autre canadienne – notamment sur ‘Little Waltz’.
Si ‘Oh, My Darling’ est un disque à l’ambiance plutôt Folk, elle n’hésite pas à s’évader, bien au-delà des frontières du genre. Ainsi des chœurs Gospel viennent accompagner les notes d’Ukulélé de ‘Before I Knew’, tandis que ‘Why Can’t It Be Mine’ évolue sur une rythmique Bossa Nova, trouvant ici une atmosphère proche de celle de sa compatriote Feist. Mais c’est peut-être dans ses titres les plus intimes que Basia Bulat s’impose réellement, comme sur ‘The Pilgrimming Vine’ où celle-ci nous fait frissonner de plaisir, surtout lorsqu’une très belle orchestration vient relayer son chant dans la seconde partie du titre, ou encore ‘Birds Of Paradise’, seule avec sa voix et sa guitare.
C’est dans ces instants de magie que Basia Bulat devient particulièrement touchante, nous entraînant avec elle dans cet univers où se succèdent joie et mélancolie. ‘Oh, My Darling’ est un disque aussi envoûtant que spontané, de ceux qui respirent l’authenticité des premières œuvres. Une révélation.
Titres conseillés: I Was A Daughter, Little Waltz, Snakes And Ladders, Why Can’t It Be Mine, The Pilgrimming Vine, Birds Of Paradise
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