Le Trianon, Paris, jeudi 10 mars 2011 (voir la galerie)
Set list :
1 . The Calendar
2. Gonna Be Sick
3. Smash Them All
4. Too Insistent
5. Slippery Slope
6. On My Shoulders
7. The Wicked & The Blind
8. Bohemian Dances
9. Leo Leo
10. Aha
11. Tight Rope
12. Playground Hustle
Rappel 1 :
13. Moon Mermaids
14. Dust It Off
Rappel 2 :
15. The Bridge Is Broken
16. Silent
Quelques jours seulement après la sortie de leur nouvel album « Both Ways Open Jaws » The Dø est venu se produire dans la très belle salle du Trianon à Paris qui affichait complet depuis bien longtemps. Il y a une éternité que l’on n’avait plus revu le duo sur scène, à l’occasion d’une interview et d’un concert à l’EMB Sannois un mois avant la sortie du premier album, autant dire une éternité ! On se souvenait néanmoins qu’à cette époque le groupe essayait en live de se détacher de son disque pour nous offrir des versions alternatives de ses compositions, particulièrement bien adaptées à la scène…
Et bien depuis The Dø a beaucoup, beaucoup mûri. On ne s’attendait pas à un tel ouragan ! Tout d’abord la formation sur scène est passée de 3 à 6 membres, alors forcément ce line up beaucoup plus complet leur a permis de multiplier les possibilités d’interprétation. Le plus étonnant, c’est que ce nouvel album est à peine sorti et déjà The Dø nous dévoile un show où toutes leurs versions sont très différentes des versions studios. Tout semblait tellement inattendu, même s’ils ont dû travailler longuement sur l’organisation de leurs spectacles, la mise en place de ces chansons qu’ils étirent parfois en longueur comme si elles étaient entièrement malléables. Et quelle énergie ! Entre la présence naturelle d’Olivia, et sa voix qui nous emporte, et le bondissant Dan qui semble parfois en transe tant il est imprégné par sa musique – surtout lorsqu’il joue du saxophone – The Dø a fait bondir avec lui toute la salle du Trianon.
On a été vraiment impressionné par ce show complètement libéré, où la batterie entourée de plats de cuisine en inox, tout comme les percussions de l’autre côté de la scène, constituent un artifice visuel peu commun. Le groupe partait alors dans tous les sens, on avait le sentiment d’avoir parfois devant nous un groupe d’Acid Jazz, mais qui nous offre un spectacle vraiment Rock n’ Roll, où Olivia invita par exemple le public à les rejoindre sur scène pour chanter et danser avec eux sur le dernier morceau avant les rappels (‘Playground Hustle’), et ce pour la plus grande joie du public, sous les yeux alarmés de la sécurité, que cela ait été préparé ou non.
Ajoutons à cela la grande qualité des nouveaux morceaux : on est bien loin du sympathique ‘On My Shoulders’ qui n’a d’ailleurs aujourd’hui plus grand-chose à voir en live avec sa version d’origine. Après un tel concert, The Dø semble bien parti pour atteindre des sommets de popularité, mais voici aussi une tournée grandiose qui débute et qui devrait se terminer en toute logique en apothéose dans une salle comme le Zénith de Paris. Vu l’échange créé avec le public ce soir-là, le talent, la bonne humeur, ce concert de folie, une chose est sûre : ils ne l’auront pas volé !
Pour plus d’infos :
Lire l’interview de The Dø, le 30/11/2007
Lire la chronique de ‘A Mouthful’
EMB Sannois, le 30/11/2007 : compte-rendu / Galerie photos
La Flèche d’Or, le 18/07/2007 : compte-rendu / Galerie photos
http://www.myspace.com/thedoband
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