1. Lark
2. All Mirrors
3. Too Easy
4. New Love Cassette
5. Spring
6. What It Is
7. Impasse
8. Tonight
9. Summer
10. Endgame
11. Chance
Date de sortie : 4 octobre 2019 / Label : Jagjaguwar / Pays d’origine : Etats-Unis |
Les albums d’Angel Olsen se suivent et ne se ressemblent pas. Jadis folkeuse sensible équipée d’une seule guitare acoustique sur « Strange Cacti » (2010) suivi de « Half Way Home » (2012) , l’américaine s’est progressivement muée en rockeuse, en intégrant d’abord des sons plus électriques sur « Burn You Fire For No Witness », l’album de la révélation, puis en marquant plus fortement cette appétence pour l’Indie Rock sur « My Woman », le disque de la consécration.
Que faire après une telle ascension ? C’est une question qu’elle s’est très certainement posée pour continuer à aller de l’avant sans se répéter. Les premiers extraits qui précédèrent « All Mirrors » nous mirent rapidement sur la voie, d’abord le titre du même nom à l’ambiance très 80’s, façon Twin Peaks de David Lynch, puis le très long et éthéré « Lark », bien que l’on fût tenté de penser que ces morceaux n’étaient pas forcément représentatifs de toute cette œuvre. Mais ils l’étaient…
9 ans après « Strange Cacti » elle revient donc à ses premières amours, mais sous une autre forme. L’épure des début fait place à des arrangements de cordes amples et orchestraux qui lui confère un aspect assez grandiose. « All Mirrors » n’est, à aucun moment, le disque tranchant dont elle aurait pu se satisfaire et qui se serait très bien vendu. C’est un album qui a autant le goût du risque que celui de l’introspection.
Elle retrouve à cette occasion John Congleton qui avait déjà produit « Burn You Fire For No Witness » et la complicité entre ces deux-là est palpable. « All Mirrors » s’impose souvent par l’ampleur de ses arrangements qui mettent parfaitement en valeur le chant d’Angel Olsen qui explore des contrées plus Pop et synthétiques à la façon de St. Vincent sur « Too Easy », et évoque aujourd’hui plus l’univers de Kate Bush que celui de Sharon Van Etten (quoique cette dernière aussi a changé et un peu évolué dans la même direction…).
Bref, pas de guitare explosive, ni de titre rythmé, « All Mirrors » prend son temps et laisse s’installer en douceur une ambiance plus envoûtante qu’il n’y paraît à la première écoute, avant d’atteindre le bouquet final, « Chance », qui vous laissera sans voix…
Pour plus d’infos:
Le Trianon – Paris, mardi 6 juin 2017 : galerie photos
My Woman (2016)
Burn Your Fire For No Witness (2014)
Festival Les Femmes S’en Mêlent – Le Divan du Monde, Paris – mercredi 26 mars 2014 : galerie photos
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http://twitter.com/AngelOlsen
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