1. The View From The Afternoon
2. I Bet You Look Good On The Dancefloor
3. Fake Tales Of San Francisco
4. Dancing Shoes
5. You Probably Couldn’T See For The Lights But You Were Staring Straigh At Me
6. Still Take You Home
7. Riot Van
8. Red Light Indicates Doors Are Secured
9. Mardy Bum
10. Perhaps Vampires Is A Bit Strong But …
11. When The Sun Goes Down
12. From The Ritz To The Rubble
13. A Certain Romance
| Date de sortie : 23 janvier 2006 / Label : Domino Records / Pays d’origine : Angleterre |
Et voilà la bête…À moins d’habiter sur une île déserte et d’être coupé de tout moyen de communication, impossible de passer à côté des Arctic Monkeys, propulsés en quelques mois au statut de nouveaux dieux du rock anglais. Encore une formation qui aura bénéficié du bouche à oreille et de la pub faîte par les fans à travers les blogs et autres sites internet, sans oublier le « tout puissant » NME. Résultat : 118 000 albums vendus en un jour, 375 000 en une semaine…un million en trois semaines ! Du jamais vu (non, pas depuis les Beatles, ni Oasis : du jamais vu tout court) !
Mais au-delà du phénomène créé par ce premier album, revenons-en à ce qui nous intéresse, c’est-à-dire la qualité et la pertinence de ce disque, qui déjà, en raison de ses ventes colossales, va sans aucun doute figurer parmi les albums de l’année dans la presse internationale. Les membres du groupe (Alex Turner, guitare/chant, Jamie Cook, guitare, Andy Nicholson, basse, et Matt Helders, batterie) originaires de Sheffield ont à peine 20 ans. Et leur expérience musicale est encore plus précoce, puisqu’ils n’ont vraiment commencé à jouer en groupe qu’en 2003 ! Tout est allé très vite, des premières démos au single ‘I Bet You Look Good On The Dance Floor’ sorti l’an dernier sous le label Domino, à la couverture du NME qui n’a cessé de les encenser.
Il est vrai que le premier single des Arctic Monkeys est diablement efficace, même si loin d’être révolutionnaire. Eh bien ce ‘Whatever People Say…’, album au titre à rallonge et à la pochette hideuse, mais reflétant un je ne sais quoi de très anglo-saxon, est tout à fait à l’image de ce premier extrait. C’est sûr, les Arctic Monkeys ont de l’énergie à revendre ainsi que des tubes puissants. Mais vu l’ampleur du phénomène, on aurait pu s’attendre à quelques chose de plus, afin d’expliquer tout ce tintamarre autour d’eux. Ils ont beau être fort sympathiques, ils n’apportent pas grand-chose de nouveau dans le paysage rock. On sent l’influence punk, des Sex Pistols aux Clash, ça joue fort et vite, tout en sonnant très British, en raison de l’accent ‘Working Class’ d’Alex Turner.
Avec un ensemble trop homogène, on passe donc peu à peu de l’enthousiasme des premiers titres à un léger ennui en milieu de parcours, car la formule est toujours la même du début à la fin. Les paroles assez légères reflètent finalement l’âge de leurs auteurs (en gros : les sorties et les filles). Un album d’ados qui font du rock, les tubes en plus (‘I Bet…’, ‘When The Sun Goes Down’).
Titres conseillés : The View From The Afternoon, I Bet You Look Good On The Dancefloor, Fake Tales Of San Francisco, When The Sun Goes Down, A Certain Romance
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