THE NINTH WAVE – LA POISON – IDLEWILD – CONNIE CONSTANCE – GEMMA RAY
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THE NINTH WAVE – Infancy Part 1 (Royaume-Uni – Distiller Records – 3 mai 2019)
La seule et unique raison pour laquelle nous n’écrivons qu’une mini-chronique de ce premier album de The Ninth Wave, c’est parce qu’il ne s’agit là que de la première moitié d’un diptyque qui connaîtra sa conclusion en novembre, et que nous le commenterons certainement plus en détails. En attendant, il était hors de question de passer sous silence la New Wave de ce duo de Glasgow dont les deux membres alternent claviers, guitares et chant. Les 6 titres de « Infancy Part 1 » sont contagieux à souhait, une écoute suffira pour comprendre que l’on tient avec ce duo quelque chose de grand, et forcément on a très hâte d’entendre la suite. Il va falloir désormais compter sur The Ninth Wave.
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LA POISON – La Poison (France – H.Y.P. – 26 avril 2019)
La Poison, c’est le groupe de Daniel Jamet, un ancien de la Mano Negra à la guitare, de sa compagne Moon au chant et de David Menard à la batterie qui a notamment joué au sein du Maximum Kouette. Un trio français qui fait de l’électro Rock en anglais porté par le single « Super Hero », un titre au parfum Disco qui en dit long sur le plaisir qu’ils ont dû prendre à donner vie à ce projet. A la fois léger et tranchant, entre claviers, guitares saturées et la voix chaude de Moon, cet album éponyme sait ne pas se prendre trop au sérieux, et même s’il n’est pas révolutionnaire en soi, il est très efficace, largement assez pour se dire que la musique de La Poison doit être aussi un belle expérience à voir sur scène.En concert le 6 juin à la Boule Noire, Paris
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IDLEWILD – Interview Music (Royaume-Uni – Empty Words – 5 avril 2019)
Il y a une bonne vingtaine d’années déjà, les Ecossais d’Idlewild débarquaient avec une belle fougue qui leur permit de faire monter leur Rock sur le podium des Charts Britannique en 2002 avec le désormais classique « The Remote Part ». Puis la machine s’est un peu enrayée et le groupe a raté le virage des années 2010 avec un « Post Electric Blues » plus influencé par les amours Folk de Roody Woomble que sa rage originelle. Ils ont heureusement retrouvé des couleurs avec « Everything Ever Written » (2015) et confirment aujourd’hui cette bonne impression avec un disque mature et abouti, lui aussi loin de la hargne d’antan, mais dont l’esprit raffiné a encore largement de quoi séduire.
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CONNIE CONSTANCE – English Rose (Royaume-Uni – AMF – Virgin EMI – 22 mars 2019)
Connie Constance est une jeune auteure-interprète britannique dont l’univers mêle une voix influencée par la Soul aussi bien vintage que moderne, et une instrumentation Pop/Rock qui évoque parfois la génération 90’s. C’est sans surprise que l’on découvre qu’elle écoutait dans son adolescence The Smiths, The Stone Roses, Arctic Monkeys, Blur, et the Verve. Si sa musique se caractérise d’abord et avant tout par un style Pop/Soul pas si lointain de celui de Nilüfer Yanya, la variété de ses influences font d’elle bien plus qu’une nouvelle égérie Pop. Un disque habité par la détermination de son auteure dont le ton politique ne déplairait pas à Damon Albarn, et dont la réputation ne devrait pas tarder à dépasser les frontières du Royaume-Uni.
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GEMMA RAY – Psychogeology (Raoyaume-Uni – Bronzerat – 15 février 2019)
Gemma Ray est une chanteuse originaire de l’Essex au Royaume-Uni mais vit depuis plusieurs annéesà Berlin où se trouve son propre studio. Très prolifique, elle sort aujourd’hui son 8ème album en 10 ans, une disque marqué par ses voyages et une atmosphère Folk gothique, aux touches rétro, particulièrement captivante. Il y a quelque chose qui rappelle Ennio Morricone dans ses chansons, comme « Death Tapes » qui serait un morceau parfait pour un western. Le résultat est un enivrant voyage aux arrangements d’orgue et de cuivres qui confèrent à « Psychogeology » une touche particulièrement épique.
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