BESS ATWELL – ADIA VICTORIA – NICOLE SABOUNE – ELENI DRAKE – TORRES
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BESS ATWELL – Already, Always (Angleterre – Real Kind Records – 24 septembre 2021)
Le premier album de Bess Atwell, « Hold Your Mind », sorti en 2016, était une véritable révélation. Celle d’une talentueuse auteure compositrice originaire du South Downs, au Sud de l’Angleterre, dont l’Indie Folk authentique touchait ses auditeurs en plein cœur. « Already, Always » pousse aujourd’hui l’aventure un peu plus loin, avec au-delà de l’expérience acquise, une approche plus personnelle ; pas simplement sur le fond, mais aussi dans la forme qui lorgne vers une musique Indie Folk plus onirique et moins sous influences. Le résultat, particulièrement vibrant, place aujourd’hui Bess Atwell parmi les nouveaux talents qui comptent dans l’univers Folk au féminin.
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ADIA VICTORIA – A Southern Gothic (Etats-Unis – Atlantic Records – 17 septembre 2021)
On le sait bien depuis ses deux premiers albums : Adia Victoria est une chanteuse qui a le Blues, et qui le chante mieux que quiconque. Néanmoins, « Silences », sorti en 2019, laissait entrevoir une évolution plus Pop/Indie, avec notamment plus de claviers. Mais le confinement est passé par-là et l’américaine en a profité pour revenir aux sources de son art, une musique hantée par la discrimination dénoncée, entre autres, dans « Magnolia Blues ». Un disque proche de ses racines et toujours aussi engagé, qui bénéficie en outre de belles collaborations, avec Kyshona Armstrong, Margo Price et Jason Isbell, une seconde avec Stone Jack Jones, et un final très réussi en duo avec Matt Berninger (The National).
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NICOLE SABOUNE – Attachment Theory (Suède – Smuggler Music – 10 septembre2021)
Nous avions découvert Nicole Sabouné en 2014 sur « Must Exist » en grande prêtresse Rock gothique pourtant issue d’un tremplin télévisé dans son pays. Sept ans et trois albums plus tard, on ne peut que s’incliner face à l’intransigeance avec laquelle elle a su mener sa carrière depuis, sans jamais se laisser tenter par des chemins plus Pop et surtout plus simples qui lui auraient offert un succès certain. « Attachment Theory » est un disque qui met cependant plus en avant le piano, dans une ambiance toujours aussi inquiétante et particulièrement envoûtante sur des titres tels que « What Are You Heading For », jusqu’à son point culminant (joué à la guitare) « Hard To Breathe ». Un disque produit par Jenny Wilson.
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ELENI DRAKE – Can’t Stop The Dawn (Angleterre – autoproduction – 27 août 2021)
Jeune auteure-compositrice basée à Londres, Eleni Drake est née en Afrique du Sud de parents Grecs. Avec sa musique 100% fait maison, elle laisse aller son inspiration sur sa guitare acoustique, ou électrique avec un son clair, pour donner naissance à des chansons simples et touchantes. D’abord influencée par la Soul et le Jazz, Eleni Drake prend aujourd’hui un cap franchement plus Indie, dans la veine de nombreux artistes de Bedroom Pop, et dévoile un premier album qui derrière son apparente humilité ne manque pas de moments de grâce, notamment les titres « Sun Bear » et « Pink Pools ». Un petit disque qui a déjà tout d’un grand.
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TORRES – Thirstier (Etats-Unis – Merge Records – 30 juillet 2021)
Depuis son arrivée chez Merge Records, Torres semble avoir retrouvé l’inspiration qui lui avait fait défaut sur « Three Futures », un album un compliqué, plus penché sur ses trouvailles sonores que sur le songwriting qui avait fait sa force jusque-là. L’épreuve douloureuse du départ forcé de 4AD lui aura finalement été bénéfique, puisqu’elle semblait déjà reprendre les choses en main sur « Silver Tongue » (2020), un disque qu’elle n’aura pas pu défendre à sa juste valeur en raison d’une crise du COVID arrivée en pleine tournée européenne. Aujourd’hui « Thirstier » remet définitivement les pendules à l’heure avec un son plus brut, souvent saturé, et des titres directs et accrocheurs à l’image de « Don’t Go Puttin Wishes in My Head » et « Hug From a Dinosaur ».
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