1. Top of the Hill
2. Misery Train
3. Limbs and Leaves
4. The Wonder
5. On the Day
6. Last Dirge
7. Blood
8. Well
Date de sortie : 20 mars 2012 / Label : Team Love Records/ Pays d’origine : Etats-Unis |
Conduits est un groupe américain originaire d’Ohama dans le Nebraska, composé de membres de The Good Life, Eagle Seagull, Son Ambulance, Neva Dinova, Cursive et The Golden Age. Malheureusement trop méconnu en France, leur nom, et leur style, est parvenu jusqu’à nos oreilles à l’occasion d’un passage récent dans la salle de l’International à Paris. Si nous n’avons pas vu le concert, le disque, sorti chez le label américain Team Love Records – et donc apparemment seulement disponible en import ici – est un vrai régal. Car ‘Conduits’ c’est une fois encore un disque héritier des grandes heures de la Dream Pop. On placera donc vite ce sextet au côté de leurs plus talentueux pairs, à savoir Asobi Seksu ou Tamaryn, mais aussi d’autres plus ‘rêveurs’ comme Exitmusic, Beach House, voire Memoryhouse.
Certes, ‘Conduits’, avec ses nappes de guitares saturées laisse d’abord entrevoir l’influence de My Bloody Valentine, mais la poésie et la mélancolie prennent rapidement le dessus sur le côté planant et atmosphérique de l’ensemble. En gros, Conduits fait des chansons que l’on retient vite et bien, et ne réalise pas juste un exercice de style. On les apparentera ainsi plus facilement aux Pale Saints, à Slowdive, voire à certaines chansons de Lush, bien que leur univers soit dans l’ensemble beaucoup plus posé que celui de ces derniers.
Avec sa basse ronflante (‘The Wonder’), ses larsens ambiants sur lesquels vient se poser le chant tout doux de Jenna Morrison (le superbe ‘Top of the Hill’), mais aussi son orgue, qui illustre probablement aussi un goût pour le Rock progressif des années 70, le groupe nous charme sans jamais devenir ennuyeux, et encore moins déprimant. Les 8 titres qui composent ce premier opus sont tout simplement solides et cohérents. Ils s’enchaînent avec le plus grand naturel. Leur longueur n’est jamais un handicap (il n’y a rien à jeter dans les 8 minutes 20 de ‘The Wonder’).
Loin de se contenter de se regarder les pieds, Conduits parvient à se transcender et à nous offrir une oeuvre forte et inspirée. L’une des très belles surprises de l’année 2012 qui risque malheureusement de ne pas faire grand bruit ici, alors à bon entendeur…
Titres conseillés : à peu près tous!
Pour plus d’infos :
http://www.facebook.com/ConduitsMusic
http://team-love.com/home/artists/conduits/
http://twitter.com/conduitstheband
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