1. Timeless
2. Lay Down
3. Delete
4. Too Soon
5. In The Moment
6. Step Up The Morphine
7. So We Know
8. Melbourne
9. Straight Dimensions
10. Blown Away
11. The Switch
12. Play It Out
Date de sortie : 26 février 2016 / Label : Infectious – [PIAS] Cooperative / Pays d’origine : Australie |
(What’s The Story) Morning Glory?… Le raccourci est un peu facile, mais cela résume plutôt bien de quoi est fait l’album que nous sommes sur le point de chroniquer. Si les DMA’s avaient sorti cet album il y a 20 ans, il aurait probablement fait un carton, car il rappelle en tous points cette époque et plus particulièrement la musique des frères Gallagher, à la différence près que les DMA’s, malgré leur look de bad des dans banlieues anglaises, sont originaires de Newton, une autre banlieue, mais de Sydney en Australie. C’est un trio composé du chanteur Tommy O’Dell, du guitariste Johnny Took et du batteur Matt Mason qui est également le compositeur du groupe.
Vous êtes nostalgiques ? Frustrés depuis la séparation d’Oasis ? En mal de Britpop? Cet album est fait pour vous. Et c’est bien évidemment à la fois sa principale qualité et son plus grand défaut. Au long des 12 titres qui composent « Hills End » le chant et les chœurs ressemblent étonnamment à la voix d’un certain Liam G., notamment sur ‘Delete’ qui est un peu leur ‘Champagne Supernova’. Cela dit, ce revival est totalement assumé par le groupe qui ne cache pas du tout son goût pour cette époque, bien qu’il revendique également des influences plus américaines de la même période telles que Dinosaur Jr, Pavement et Guided By Voices.
Si l’on met de côté ce trait caractéristique de la musique des DMA’s, on retient surtout à quel point leurs compositions sont convaincantes, probablement bien meilleures que celles de nombreux groupes éphémères d’alors auxquels on voudra bien les comparer. Des titres particulièrement accrocheurs (‘Lay Down’), des refrains taillés pour les stades (‘In The Moment’), des ballades enivrantes (‘Delete’), tous les ingrédients sont là. Et au fil des écoutes le spectre de leurs influences semble effectivement s’élargir à toute la scène de Manchester des années 80 (The Smiths, The Stones Roses, The Happy Mondays, James…) en passant aussi par des groupes comme les Charlatans ou Shed Seven, jusqu’à la fin de la Britpop.
Une chose est sûre, on prend un plaisir non dissimulé à écouter « Hills End », comme un petit trésor déterré du passé, mais les DMA’s sont un groupe du présent, et malgré ces nombreux regards dans le rétroviseur, l’avenir est bien à eux.
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