1. Smokers Outside The Hospital Doors
2. An End Has A Start
3. The Weight Of The World
4. Bones
5. When Anger Shows
6. The Racing Rats
7. Push Your Head Towards The Air
8. Escape The Nest
9. Spiders
10. Well Worn Hand

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Ils étaient arrivés en 2005, au beau milieu de la vague des innombrables ‘nouveaux talents’ de la scène britannique (Bloc Party, Kaiser Chiefs, Maxïmo Park, Arctic Monkeys et bien d’autres) et comme leurs petits camarades l’heure est maintenant venue pour les Editors de rendre leur deuxième copie. Leur premier album comprenait quelques titres très solides (‘Sparks’, ‘Munich’) mais ne parvenait pas pour autant à faire oublier quelques influences évidentes (de Joy Division à U2). De plus, le chant de Tom Smith était trop proche de celui d’Interpol pour donner à son groupe une identité suffisamment forte. Qu’importe, même si Editors reste encore un groupe assez confidentiel en France, leur premier opus s’est vendu à plus de 600 000 exemplaires chez eux, les classant parmi les groupes les plus vendeurs de cette nouvelle génération.

Au-delà des chiffres, il était temps de démontrer que leur succès n’était pas usurpé, et ‘An End Has A Start’ est la meilleure réponse qu’ils pouvaient donner à leurs détracteurs, et par la même occasion le plus beau des cadeaux à leurs fans. Car avouons-le, même en les appréciant, on ne les attendait pas à un tel niveau. La surprise n’en est que meilleure. Dès les premières notes de ‘Smokers Outside The Hospital Doors’ on comprend que quelque chose a changé, que le groupe a mûri. Aujourd’hui les ingrédients de leur succès ne sont plus une simple redite de leurs illustres aînés.

Fidèles à leur style à la fois sombre et énervé, les Editors insufflent cette fois-ci à leurs compositions un souffle épique. Un disque presque essentiellement constitué de morceaux de premier choix, très inspirés, aussi accrocheurs que mélodiques (‘Bones’, mais surtout les deux merveilles que sont ‘The Racing Rats’ et ‘Escape The Nest’). Le chant de Tom Smith est plus assuré et ses intonations se détachent de celles de Paul Banks (Interpol). Etonnament, on pense parfois plus à Chris Martin (Coldplay), mais une chose est sûre: il s’affirme.

Enfin, l’atmosphère générale de cet album est tout simplement envoûtante, grâce à ses nappes de claviers qui enrobent les riffs de guitares entraînants et efficaces de Tom Smith et Chris Urbanowicz. Grâce à ‘An End Has A Start’ Editors entre aujourd’hui définitivement dans la cour des grands, et si leurs prestations scéniques – déjà excellentes – ont évolué de la même manière, on ne saurait que vous recommander très chaudement d’aller les voir !

Titres conseillés: Smokers Outside The Hospital Doors, An End Has A Start, Bones, When Anger Shows, The Racing Rats, Escape The Nest, Spiders.

Pour plus d’infos:

Lire la chronique de ‘The Back Room’

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