1. King
2. Free
3. Choremania
4. Back In Town
5. Girls Against God
6. Dream Girl Evil
7. Prayer Factory
8. Cassandra
9. Heavn Is Here
10. Daffodil
11. My Love
12. Restraint
13. Time Bomb
14. Morning Elvis
Date de sortie : 13 mai 2022 / Label : Polydor Records / Pays d’origine : Angleterre |
Quatre ans après « High as Hope » voici le retour de Florence Welch et de ce qui est devenu sa très grosse machine, avec à chaque tournée des salles plus grandes, des fans plus nombreux, et une notoriété qui couvre aujourd’hui toute la planète. Etonnamment c’est au moment où l’anglaise avait sorti son album le plus personnel et dont elle avait pris en main la production que son statut d’icône s’est définitivement envolé vers de nouvelles sphères.
Elle revient pourtant aujourd’hui à un album en apparence plus classique, dans la veine de ses premiers succès, et produit cette fois-ci en collaboration avec Jack Antonoff (de Bleachers, producteur de « Melodrama » et « Norman Fucking Rockwell! » de Lana Del Rey) et Dave Bailey (Glass Animals), deux collaborateurs qui apportent leur touche pop et quelques teintes plus électroniques à l’ensemble, notamment sur des titres tels que « Choreomania ». Le disque est long : 14 titres, avec une alternance de morceaux à l’atmosphère plutôt intime et posée, par exemple « Back in Town », qui repose principalement sur ses harmonies vocales, ou « Girls Against God », bercé par une guitare acoustique et la harpe, toujours là.
Mais on ne vous cachera pas que ce que l’on attend tout de même d’un tel album, ce sont les tubes ! Même cachés au milieu de tous ces passages rêveurs et poétiques, ils sont bien là ! A commencer par « King », le premier single issu de « Dance Fever » qui prend pourtant son temps avant d’exploser sur un final ou Florence Welch s’en donne à cœur joie, à plein poumons, comme elle ne l’avait pas fait depuis longtemps. On lui préférera cependant le plus direct « Dream Girl Evil » et ses effluves Classic Rock.
Mais Florence + The Machine garde d’abord et avant tout ses caractéristiques baroques, qu’elles soient visuelles à travers son artwork ou simplement l’ambiance générale qui se dégage de cette musique à fois intime et grandiloquente, à l’instar de la farandole de chœurs qui précède le refrain de « Cassandra ». Alors que « Heaven is Here » semble partir sur le modèle d’un « Drumming Song » (2009), cette chanson de moins de deux minutes laisse un léger sentiment d’inachevé, mais elle marque pour elle la fin d’une période où le confinement avait mis en berne son inspiration, d’où l’importance de ce titre pour elle.
Et si l’inspiration en question semble légèrement lui fuir sur quelques passages de cet album qui alterne titres épiques et quelques chansons plus convenues, on la retrouve bien, au meilleur de sa forme, sur « Daffodil » et surtout sur « My Love » qui s’avère être sans doute son single le plus direct et efficace depuis « Ship to Wreck » en 2015. Certes, « Dance Fever » ne possède ni l’instantanéité, ni la force, ni la naïveté, ni la féérie d’un « Lungs », mais il fait tout pour les rappeler. Il n’est même pas aussi dansant que son titre le laisse supposer mais lorsque Florence + The Machine touche ou ne fait même qu’effleurer cette féérie d’antan la magie est alors de retour.
Pour plus d’infos:
Chroniques :
How Big, How Blue, How Beautiful (2015)
‘MTV Unplugged (CD + DVD – 2012)’
‘Ceremonials’ (2011)
‘Lungs’ (2009)
Le Zénith – Paris, mardi 22 décembre 2015 : galerie photos
Le Casino de Paris, mardi 27 mars 2012 : galerie photos
Florence + The Machine au Festival des Inrocks, le samedi 7 novembre 2009 : compte-rendu / galerie photos
Compte-rendu du concert au Bataclan, Paris, mercredi 24 février 2010
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