1. In The City
2. Just In
3. She’s A Man
4. Kiss This It
5. Sofa Memories
6. K 2005
7. Turn You On
8. Banjo Fever
9. Tcha Tcha Tcha
10. Something Disco
11. Funky Brewster

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Il y a déjà un an que nous découvrions le single très prometteur d’In The Club intitulé ‘Turn You On’ qui laissait présager de belles choses pour ce jeune groupe parisien. Et pourtant, comme on n’aime pas crier victoire trop vite, on se demandait vraiment si la qualité et l’entrain de cette chanson n’était qu’un coup de chance ou bien la première pierre d’un bel édifice. L’affinité du groupe avec des scènes un peu trop ‘hype’ (le Showcase) ou des artistes bien loin de l’univers des Indés (Martin Solveig) laissait même planer de nombreux doutes quand à la sincérité de ce projet.

Et nous voilà aujourd’hui avec ce premier opus entre les mains, ‘Seduce ‘N Destroy’, qui balaie dès ses premiers riffs de guitare tous nos doutes, et qui nous permet de comprendre aussi un peu mieux ‘qui’ sont les In The Club : un quatuor moderne qui a en fait tout compris, avec une culture musicale bien ancrée dans son époque, qui n’a pas de complexe lorsqu’il s’agit de faire un Rock qui n’a d’autre but que de faire danser son auditoire, sans se poser trop de questions existentielles.

Oui, Seduce N’ Destroy est un album qui se savoure vite et bien, dans l’instant. Avec 11 titres plus accrocheurs les uns que les autres,  le groupe ne manque pas une occasion de faire parler la poudre. S’ils évoquent des influences aussi variées que The Rapture ou Scott Walker, en passant par Michael Jackson, Prince et même Daft Punk, ce premier essai leur donne entièrement raison et surtout une sacrée envie de se remuer le popotin.

En terme d’efficacité nous préférerons les comparer à Franz Ferdinand, pour le naturel avec lequel ils enchaînent les titres accrocheurs et faciles à assimiler (le très Groove ‘Just In’ ainsi que ‘She’s A Man’; mais aussi The Strokes (le chant de ‘Something Disco’ et le son de guitare de ‘Funky Brewter’).  Mention spéciale à la section rythmique  basse / batterie qui fait des merveilles sur des titres tels que ‘Banjo Fever’. Les noms des personnes qui ont travaillé sur ce disque parlent d’eux-mêmes : Tore Johansson (Franz Ferdinand, The Cardigans…) qui a mixé l’album en Suède, et Greg Calbi (MGMT, Interpol…) qui l’a masterisé à Sterling Sound, NY…

Avec ‘Seduce ‘N Destroy’, In The Club délivre un premier album nerveux, rythmé et surtout très inspiré, une véritable leçon d’efficacité ! Et bien dansez maintenant…

Titres conseillés: In The City, Just In, She’s A Man, Kiss This It, Turn You On

Pour plus d’infos:

http://www.intheclub.org/
http://www.myspace.com/weareintheclub