1. A Love Song
2. The River
3. Wild Things
4. Let It Roll
5. Chills
6. Sweet Fascination
7. Golden Girl
8. Hillside Avenue
9. Money to Burn
10. Wonderland
11. Dangerous
Date de sortie : 3 juin 2016 / Label : Polyvinyl Records / Pays d’origine : Nouvelle-Zélande |
Ladyhawke est une artiste qui se fait plutôt rare, avec un album tous les quatre ans seulement, mais jusqu’ici la formule de la Néo-Zélandaise avait toujours fait mouche, que ce soit avec un premier album Indie Pop qui assumait plutôt bien ses influences 80’s, et plus particulièrement celle de Kim Wilde, ou son virage plus Rock avec « Anxiety », un disque qui n’avait pas eu le même écho ici mais qui était musicalement plus abouti et montrait une réelle intention de ne pas faire du sur place.
La revoici donc aujourd’hui avec « Wild Things », et la première surprise c’est qu’elle n’a pas du tout décidé de poursuivre dans la lignée d’Anxiety. C’est bien dommage, car c’était un disque qui lui allait plutôt bien. Il est plus difficile d’en dire autant avec ce nouvel album qui n’es pas, malgré les apparences, un retour aux sources. Certes, les claviers sont de retour et les années 80 sont omniprésentes, mais au lieu d’explorer les contours de la Pop bien ciselée qui avait fait son succès, Ladyhawke semble avoir pas mal fréquenté les boîtes de nuit (vintage?), d’où ce disque plus dansant et très électronique.
L’ensemble est plaisant, mais malheureusement les ficelles sont beaucoup plus grosses. Si « A Love Song » constitue une bonne entrée en matière dans ce domaine, la suite s’effondre assez rapidement, tout d’abord avec les chœurs très kitch de ‘The River’ qui bénéficie pourtant d’un bon refrain, l’insipide ‘Golden Girl’ ou tout simplement le manque d’inspiration du reste, dont le titre ‘Wild Things’ pas très excitant.
Bref, l’album ne décolle jamais, où à de rares reprises, ‘Let It Roll’, ‘Chills’ ou ‘Sweet Fascination’ remontent la pente, mais hormis ces titres de bonne facture qui ne sont pas renversants pour autant, on s’ennuie pas mal jusqu’au titre final, le bien plus accrocheur ‘Dangerous’ qui, comme par miracle, vient sauver l’ensemble du naufrage. Mais il est malheureusement déjà trop tard, alors que la force de Ladyhawke était auparavant de jouer habilement avec ses influences, elle tombe aujourd’hui dans tous les pièges du genre avec un album trop commun pour être marquant et bourré de clichés. Après quatre ans la déception est à la hauteur de l’attente, on espérait beaucoup mieux.
Pour plus d’infos :
Chroniques:
‘Anxiety’ (2012)
‘Ladyhawke’ (2008)
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