1. Life Worth Living
2. All Star
3. Same Mistakes
4. South Coast
5. Hold Tight
6. Adored
7. Sun King
8. Crave
9. Lovesick
10. Take It Back
11. Empty Kisses
12. Recover
Date de sortie : 24 août 2018 / Label : Counter Records / Pays d’origine : Royaume-Uni |
Voilà déjà deux que Laurel Arnel-Cullen a signé avec le label Counter Records et sorti son premier EP, le minimal et brut « Park », qui laissait présager un bel avenir pour cette chanteuse originaire de Londres. Avec son air juvénile, on aurait pu la cataloguer avant même de l’avoir écoutée dans un répertoire Pop qui ne la représente pourtant qu’assez peu. Certes, « Dogviolet » possède une identité sonore qui reflète bien la génération de son auteure, mais c’est d’abord et avant tout un œuvre de singer-songwriter, pas simplement à la manière d’une chanteuse Folk, mais d’une compositrice qui vit ses chansons, qu’elles soient acoustiques ou électriques, et les porte à bout de bras.
C’est sur cet équilibre fragile que repose le charme de son premier album. Laurel ne s’embarrasse qu’assez peu des effets de productions, juste le strict nécessaire pour peaufiner ses morceaux qui n’ont guère besoin d’autre chose que sa voix et la distorsion étouffée de sa guitare. Enregistré dans son home studio avant de bénéficier d’un mixage analogique aux Gizzard Studios, ce premier opus sent le soufre et l’urgence, même si sa conception est étalée sur une longue période, enfermée dans sa maison.
« Dogviolet » est une exploration profondément personnelle du sentiment doux-amer qu’est l’amour. Et c’est un peu ce que nous font ressentir ses compostions, avec sa façon d’insuffler à chaque titre une force quasi dramatique, notamment sur l’excellent « Life Worth Living » où nous la découvrons en blueswoman torturée, avec une voix légèrement éraillée et un ton affecté qui fait également des merveilles sur « Same Mistakes », tout comme la rage habitée de « Adored » ou encore le sombre et plaintif « Sun King ». Ces morceaux ne cachent pas pour autant la sensibilité Pop de l’artiste qui apparaît plus évidente sur « Crave » – qui ne manque pas de mordant pour autant – mais aussi « Tak It Back » et le refrain entêtant de « Lovesick ».
Du début à la fin de « Dogviolet » elle dégage surtout une impression de maîtrise, celle d’une artiste qui sait exactement où vont ses chansons. Entre côté obscur et lumière, la sombre et romantique Laurel sait habilement user de son chant nonchalant et blessé pour emmener ses compositions vers des cimes inattendues que sa carrière ne devrait pas tarder à atteindre non plus.
Pour plus d’infos :
Festival Les Femmes S’en Mêlent – Le Divan du Monde – Paris, lundi 27 mars 2017 : galerie photos
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