1. Drink Wine
2. Ubu
3. No. 28
4. Femme Maison/One Man House
5. L’Heure des Sorcières
6. Act Of Contrition
7. Groundswell
8. Hyakki Yakō
9. Summer Moon
10. Weeds Through The Rind
11. Schlager
Date de sortie : 3 mars 2017 / Label : 4AD – Beggars / Pays d’origine : Australie |
Après avoir dévoilé son univers Psychédélique sur un premier album sorti l’an dernier, Methyl Ethel n’a pas chômé et revient déjà avec « Everything Is Forgotten », le successeur de « Oh Inhuman Spectacle ». Et très rapidement on s’aperçoit que le groupe a évolué et qu’il a vite décidé de dépasser le style musical dans lequel il s’était engagé à ses débuts pour nous proposer une collection de chansons plus Pop, dansantes et variées.
Si la trame de fond de ce nouveau disque reste la même, « Everything Is Forgotten » est dans l’ensemble plus entraînant que son prédécesseur qui brillait surtout grâce à quelques coups d’éclat comme « Idée Fixe » et « Twilight Driving ». Cette fois-ci le groupe ne s’enfonce pas dans une Dream Pop trop atmosphérique et maintient le rythme. La basse ronronnante de Thom Stewart fait parfaitement le travail sur « Ubu ». Avec quelques arrangements électroniques en prime, on ne peut s’empêcher de penser une fois de plus à un revival 80’s, mais Methyl Ethel a plus en commun avec des groupes actuels tels que Tame Impala que les sempiternelles influences du passé.
Le groupe s’est offert les services de James Ford à la production (Foals, Arctic Monkeys), et ce magicien des studios leur a sans doute permis de mieux canaliser leurs idées pour accoucher d’un disque plus cohérent sur la longueur. La voix très particulière de Jake Webb est mieux exploitée, ce qui permet de mettre en avant le lyrisme de son chant, notamment sur le très enjoué « Drink Wine » mais aussi dans un répertoire plus intime sur « Act Of Contrition », avec des intonations proches de Blaine Harrison des Mystery Jets.
Voici donc un album où les guitares sont un peu moins au centre de leur musique, mais les australiens n’a pas perdu au change, notamment lorsqu’ils s’engagent dans des territoires baignés de synthés sur « L’Heure des Sorcières ». Le psychédélisme de leurs chansons s’exprime alors différemment, sous une forme plus dansante mais toujours arty sur des titres tels que « Hyakki Yakō ». Le trio semble parfois se perdre un peu dans ses expérimentations, mais on l’imagine facilement avoir pris beaucoup de plaisir à jouer ces chansons au groove entraînant, probablement autant que nous à les découvrir.
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