1. Our Girl
2. Being Around
3. In My Head
4. I Really Like It
5. Josephine
6. Two Life
7. Level
8. Sub Rosa
9. I Wish It Was Sunday
10. Heat
11. Boring
Date de sortie : 17 août 2018 / Label : Cannibal Hymns / Pays d’origine : Royaume-Uni |
Parfois un groupe peut en cacher un autre. A vrai dire, c’est la pochette de ce premier album de Our Girl qui nous avait d’abord attirés, en y découvrant malgré la brume un visage familier, celui de Soph Nathan, guitariste de The Big Moon. Étant donné que nous avions particulièrement aimé son premier groupe, nous avions hâte de poser une oreille sur ce disque qui n’est pas vraiment un projet parallèle puisque le trio a vu le jour il y a quatre ans déjà, formé par Soph Nathan et le bassiste Josh Tyler, ensuite rejoints par Lauren Wilson à la batterie. Longuement repoussé en raison des projets respectifs de chaque membre, l’enregistrement est enfin devenu réalité en septembre 2017, quand ils sont restés une semaine dans les studios Eve à Stockport, pour enregistrer avec Bill Ryder-Jones.
Effectivement, Our Girl n’a finalement pas tellement en commun avec The Big Moon, hormis son évidente culture Indie Rock. Ici, on n’évolue pas dans l’ambiance festive de la bande à Juliette Jackson, mais dans une brume bercée de larsens et de guitares saturées bien plus mélancolique. Le trio de Brighton dégage d’emblée une sensation de puissance sur le titre d’ouverture qui porte son nom. Une patte sonore héritée des 90’s, et plus particulièrement du Shoegaze, de la Dream Pop, et quelque part – mais pas si loin – de Sonic Youth.
Le fragile équilibre entre le chant un peu mélancolique de Soph Nathan sur des titres tels que « I Really Like It » et la forte présence de sa guitare électrique confèrent à ce disque une dynamique et une profondeur particulièrement authentiques. Celle-ci sait très bien alterner voix douce ou rageuse sur « Josephine » notamment. Et puis il y a les nombreux morceaux qui mettent à l’honneur son jeu de guitare aux accents Post Punk (« In My Head ») ou Grunge (« Being Around »), un peu à la manière des jeunes australiens de Mermaidens. Et comme eux, Our Girl rend avec finalement peu de choses chaque chanson particulièrement excitante, entre poésie et force brute, pour nous livrer un album sombre et fiévreux qui n’a pas fini de nous envoûter.
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