Metro Verlaine nous avait offert une belle fête Cold Wave il y a deux ans sur un « Funeral Party » en grande majorité anglophone qui rivalisait avec les meilleurs groupes Post Punk du moment. Aujourd’hui le duo met l’accent sur le français et se veut ‘Pop et sauvage’.
Chroniques
ROSIE FRATER-TAYLOR – Featherweight (2024)
Inclassable et audacieuse, Rosie Frater-Taylor est une artiste que nous avions découverte par le biais d’un album oscillant entre Folk et Jazz sorti en 2021 intitulé « Bloom ». Si ses talents de musicienne ne faisaient déjà aucun doute, il lui restait encore à trouver une touche plus personnelle, quelque chose qui rendrait vraiment sa musique unique, et son troisième « Featherweight » (le premier autoproduit, « On My Mind » était sorti en 2018) pourrait bien être celui de la consécration.
NewDad – MADRA (2024)
THE LAST DINNER PARTY – Prelude to Ecstasy (2024)
Il y a parfois des groupes qui font couler beaucoup d’encre avant même d’avoir sorti un disque. Depuis bientôt un an, on a beaucoup parlé de The Last Dinner Party et pourtant on ne sait pas grand-chose sur elles. Qui sont-elles ? D’où viennent-elles ? Très peu d’informations ont précédé leur soudaine apparition.
THE SMILE – Wall of Eyes (2024)
Comme pour pallier l’interminable attente d’un retour de Radiohead, The Smile était apparu en 2022 avec un album qui avait de quoi satisfaire tout le monde. Un « supergroupe » dans lequel on retrouvait deux des membres du groupe d’Oxford, Thom Yorke et Jonny Greenwood, et le batteur de Sons of Kemet, Tom Skinner.
SLEATER-KINNEY – Little Rope (2024)
Après avoir annoncé leur « retour au bien-être » sur un album composé à quatre mains en 2021 - le premier depuis « Call The Doctor » en 1996 - Sleater-Kinney signe un nouveau disque qui replonge dans une certaine noirceur et le duo Carrie Brownstein / Corin Tucker redonne au passage à sa musique une profondeur qui lui manquait cruellement depuis « The Center Won't Hold », l’album qui avait bien failli mettre fin au groupe.
MARIKA HACKMAN – Big Sigh (2024)
Le dernier album de Marika Hackman remonte presque au monde d’avant, en 2019, une époque que nous presque qualifier aujourd’hui d’encore insouciante, où l’anglaise avait pris ses marques et ses habitudes sur deux albums qui trouvaient le parfait équilibre entre ses débuts Folk et une évolution bien plus orientée vers l’Indie Rock.
SHED SEVEN – A Matter of Time (2024)
Qui l’eut cru ? Parmi les revenants de l’ère Britpop, Shed Seven n’était sans doute pas le premier groupe sur lequel nous aurions parié, d’autant plus que leurs solides albums sortis durant les années 90 n’avaient jamais égalé le génie des Oasis, Suede, Blur et consorts. Mais tout vient à point à qui sait attendre.
SPRINTS – Letter To Self (2024)
On n’aurait pas pu trouver meilleur nom pour démarrer l’année sur les chapeaux de roue : Sprints va vite vous faire oublier le froid de l’hiver avec ce premier album furieusement addictif qui nous rappelle par la même occasion combien la ville de Dublin est devenue incontournable sur la scène rock internationale.
MERMAIDENS – Mermaidens (2023)
Mermaidens est certainement l’un des meilleurs groupes ayant émergé de Nouvelle-Zélande ces dernières années. Après l’excellent « Perfect Body », leur deuxième album sorti en 2017 qui leur avait valu une nomination au Taite Music Prize, les Victoires de la Musique néo-zélandaises, les groupe enfonçait le clou avec « Look Me in the Eye » (2019), nommé Best Alternative Artist l’année suivante.