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10. Graceland Too
11. I Know the End
Date de sortie : 19 juin 2020 / Label : Dead Oceans / Pays d’origine : Etats-Unis |
En 2017 nous faisions la rencontre de la prometteuse Phoebe Bridgers, chanteuse Indie Folk encore très confidentielle qui était de passage à, Paris pour effectuer la première partie de Whitney au Café de la Danse. Et puis la carrière de cette jeune californienne s’est soudainement emballée. Outre le succès critique de son premier album « Stranger In The Alps », nous étions loin d’imaginer que l’américaine allait désormais être sur tous les fronts. De son projet collaboratif Boygenius avec Lucy Dacus et Julien Baker, à son album sous le nom de Better Oblivion Community Center avec Conor Oberst (Bright Eyes), sans oublier de nombreuses collaborations dont Mercury Rev ou plus récemment Matt Berninger de The National… En un mot : omniprésente !
Voici autant de noms accrochés au trophée d’une carrière en pleine expansion. Mais supposer que Phoebe Bridgers court juste après la gloire serait une grossière erreur. Et « Punisher » est là pour nous le rappeler. Conor Oberst est encore de la partie, il interprète notamment les chœurs de « Halloween ». On retrouve d’ailleurs beaucoup d’invités de marque dans ce nouvel album : encore une fois Lucy Dacus, mais aussi Nick Zinner (Yeah Yeahs), Jenny Lee Lindberg (Warpaint), Jim Keltner et Blake Mills. Et malgré tout ce beau monde, ce disque reste d’abord et avant tout celui d’une auteure compositrice, délicate et habitée, une œuvre profonde et personnelle.
Lorgnant plus vers l’Indie Rock que la Folk Pop de son prédécesseur, ce second album voit Phoebe Bridgers pousser un peu plus loin l’exploration de sa mélancolie. Si des titres tels que « Kyoto », « ICU » et le final épique de « I Know The End » devraient sans mal assurer la réussite commerciale et critique de cette œuvre, d’autres compositions comme « Moon Dog », « Garden Song » et le plus roots « Graceland Too » en constituent cependant la sève, et révèlent la profondeur d’écriture de son auteure. Avec une interprétation qui trouve le ton juste d’un bout à l’autre, Phoebe Bridgers démontre qu’elle est bien plus que l’artiste Indie Folk du moment, et son ascension fulgurante n’en est encore qu’à ses débuts. Sans surprise ce « Punisher » devrait vite rejoindre nos albums de cœur.
Pour plus d’infos :
Interview – Paris, jeudi 29 juin 2017
Lire la chronique de « Stranger in the Alps » (2017)
BETTER OBLIVION COMMUNITY CENTER – Better Oblivion Community Center (2019)
http://www.phoebefuckingbridgers.com/
https://www.facebook.com/phoebebridgers/
https://twitter.com/phoebe_bridgers
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