1. La dame et la licorne
2. Red sea, black sea
3. White waves
4. Palo Santo
5. Seventy-four, seventy-five
6. Nobody
7. Sing, little birdie
8. Johnny Viola
9. Failed queen
10. Hail, Mary
11. Going is song
Date de sortie : 9 mai 2006 / Label : Fargo Records / Pays d’origine : Etats-Unis |
Shearwater est un groupe américain né de la collaboration d’un membre des excellents Okkervil River, Will Robinson Sheff, et de Jonathan Meiburg de Kingfisher (et clavier occasionnel pour Okkervil River), avec, à leur côté Kim Burke, Howard Draper et Thor Harris.
Si ce projet n’était au départ qu’un moyen d’expression parallèle pour ses deux fondateurs qui n’osaient proposer leurs compositions à leurs groupes respectifs, l’aventure de Shearwater n’a cessé de gagner en renommée au fil des ans. Leur passion commune des oiseaux les pousseront à baptiser le groupe Shearwater (le ‘puffin’). Le premier album, ‘The Dissolving Room’, sort en 2001 et sera suivi dès l’année suivante par ‘Everybody Makes Mistakes’. Le groupe évolue plus nettement vers le folk sur troisième opus, ‘Winged Life’, qui assoit définitivement sa réputation.
Aujourd’hui Shearwater est de retour avec ‘Palo Santo’, un album entièrement composé par Jonathan Meiburg. Un disque poignant, entre calme et tempête. Un voyage dans un monde folk intimiste qui n’est pas sans rappeler les ballades de Belle & Sebastian. Un chant plein d’émotion qui, à de nombreuses reprises, touche la corde sensible de l’auditeur, avec cette voix dont les envolées aiguës ne sont pas sans rappeler le timbre de Thom Yorke (‘Johnny Viola’, ‘Hail Mary’). Outre les nombreuses comparaisons faites à Talk Talk, Shearwater peut aussi bien faire penser à une version ‘allégée’ des géniaux Arcade Fire. Même poésie et même tristesse. Car les titres susceptibles de vous tirer des larmes sont légion sur ‘Palo Santo’, et ce dès l’introduction ‘La Dame Et La Licorne’ qui, après un départ calme, posé, laisse exploser la voix magnifique de Jonathan Meiburg. Une voix aux multiples facettes, qui peut faire aussi bien penser à Peter Gabriel (‘Red Sea, Black Sea’) qu’à Chris Isaak ou Jeff Buckley (‘Palo Santo’, ‘Nobody’).
Un album de plus en plus captivant au fil des écoutes, au cours desquelles se dévoilent bien des découvertes, une sensibilité à fleur de peau, des harmonies bouleversantes, sans oublier les non moins excellents ‘tubes’ plus instantanés que sont ‘Seventy-Four, Seventy-Five’ (rien à voir avec le titre de Connels) ou ‘Red Sea, Black Sea’. L’oiseau s’est envolé, bien au-delà de cette simple histoire de ‘projet parallèle’, et nous laisse rêveurs …Magnifique.
Titres conseillés : La Dame Et La Licorne, Red Sea Black Sea, Seventy-Four Seventy-Five, Johnny Viola, Hail Mary.
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