SOMA - Nobody's Hotter Than God (2012)

1. Silver Spleen
2. Roller coaster
3. The Brightest Side
4. MLK ‘s carol
5. Henry VIII
6. Nowhere Fast
7. Letters to Unwrite
8. Nobody’s hotter than god
9. Several Days
10. Punch the clock
11. Mourning Cain

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Date de sortie : 24 septembre 2012 / Label : Jive Epic – Sony Music / Pays d’origine : France

Nous avions quitté Soma en 2010 avec ‘Jewel And The Orchestra’, un album coup de poing… à tel point que même le clip de leur single ‘Get Down’ ne faisait pas dans la tendresse. C’était efficace, mais il manquait encore à Soma un peu de personnalité pour nous convaincre totalement. On ne sait pas s’ils nous on entendu, mais ce nouvel opus constitue un sacré bond en avant. La force du groupe reposait auparavant sur 3 ou 4 titres imparables qui ne cachaient pas pour autant alors quelques faiblesses. Cette fois-ci ces faiblesses il faut bien les chercher; d’ailleurs on ne les a pas trouvées…

‘Nobody’s Hotter Than God’ est un album tendu, nerveux, qui va droit à l’essentiel, alignant ses 11 titres en 35 minutes à peine. un format court qui convient parfaitement à l’énergie brute dégagée par Soma. Non seulement ce disque ne souffre d’aucun temps mort, mais à peu près chaque titre est un single potentiel, avec une mention particulière pour les imparables ‘Rollercoaster’ et ‘The Brightest Side’.

Les influences ressenties à leurs débuts sont aujourd’hui avérées, notamment celle de Muse, mais pensez bien plus à l’époque de Showbiz qu’à ce que fait le groupe Anglais aujourd’hui. La voix de Lionel Buzac n’y est pas pour rien, notamment ses intonations proches de Matt Bellamy sur ‘Several Days’. La production plus fouillée de ce nouvel opus n’y est pas étrangère non plus. L’album a été enregistré au studio Vega de Carpentras par Bertrand Montandon – qui a notamment travaillé sur le dernier album des Dodoz – et qui a su donner la puissance nécessaire à Soma. Bref, le groupe n’a pas eu besoin d’aller chercher Steve Albini pour donner une sacrée pêche à son nouveau bébé.

Et ça marche. D’un bout à l’autre. Même lorsque le groupe décide de nous balancer des titres plus dansants tels que ‘Nowhere Fast’ et plus particulièrement ‘Letter To Unwrite’, tout en gardant une ligne musicale résolument Rock. Nul doute qu’avec un tel disque, Soma se positionne aujourd’hui parmi les fers de lance du Rock made in France, avec en prime un titre provoc’ pour cette dure poque – Nobody’s Hotter Than God – qui va bien avec. On aime l’attitude, on aime le son, on en redemande…

Titres conseillés : à peu près tous!

Pour plus d’infos:

Lire la chronique de ‘Jewel And The Orchestra’ (2010)
Lire la chronique de ‘Soma’ (EP) (2009)

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