1. Ticking
2. Heavy
3. Cathedral
4. Shaking Their Heads
5. Adore Adore Adore
6. Shadow Of A Doubt
7. Can’t Get Enough Of It
8. Literary Mind
9. Wreck (A Mess)
10. Up And Comer
11. Letter To Self
Date de sortie : 5 janvier 2024 / Label : City Slang / Pays d’origine : Irlande |
On n’aurait pas pu trouver meilleur nom pour démarrer l’année sur les chapeaux de roue : Sprints va vite vous faire oublier le froid de l’hiver avec ce premier album furieusement addictif qui nous rappelle par la même occasion combien la ville de Dublin est devenue incontournable sur la scène rock internationale. A vrai dire elle l’a toujours été, mais ces dernières années ont vu émerger de nombreux groupes Irlandais estampillés Post-Punk qui allient rage et références plus poétiques, bref, les derniers romantiques du XXIème siècle.
Mais Sprints lorgne bien plus vers l’instantanéité des guitares saturées que la littérature de ses jeunes aînés Fontaines D.C. ou The Murder Capital. C’est d’ailleurs à la suite d’un concert de Savages que le groupe est véritablement né, et leur influence se fait sentir, tout comme celle du Grunge des années 90, Hole en tête. La chanteuse Karla Chubb, le guitariste Colm O’Reilly, le batteur Jack Callan et le bassiste Sam McCann se sont rendus au Black Box Studio pour enregistrer l’album en 12 jours avec Daniel Fox de Gilla Band. Un lieu familier pour de nombreux groupes qui ont écrit l’histoire du rock alternatif de ces 30 dernières années (Sloy, Les Thugs, The Kills, dEUS, Anna Calvi…). Et ce premier album prêt à s’enflammer à la moindre étincelle devrait leur permettre d’entrer rapidement dans la légende. Le Garage Punk de Sprints va droit à l’essentiel, même s’il prend parfois le temps de laisser monter la tension pour maximiser son aspect explosif, notamment sur « Shadow of a Doubt », « Ticking » et le bien-nommé « Heavy », alors que « Adore Adore Adore » nous fait penser à leurs voisins Nord-Irlandais de Therapy?.
Et même si le groupe se permet parfois quelques pauses légèrement plus Indie et enjouées telles que « Literary Mind », il nous renvoie vite dans son univers plus sombre sur l’incisif « Up and Comer », une exploration de la douleur, de la passion et de la persévérance. Un récit invisible construit avec les doutes et la négativité dont Karla a été nourrie, ainsi que par son propre sentiment d’imposture. Pourtant ce disque n’a rien d’une supercherie, et au fil des titres portés par la distorsion des guitares, « Letter To Self » s’impose en œuvre percutante et pertinente qui annonce peut-être déjà le grand retour du rock en 2024.
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