1. Sucker
2. Pull The Other One
3. Cupid
4. Formidable
5. Bonfire
6. The Road
7. Happy New Year
8. Silent Movie Susie
9. Love In The 4th Dimension
10. Zeds
11. The End
Date de sortie : 7 avril 2017 / Label : Fiction Records – Caroline Records / Pays d’origine : Royaume-Uni |
Il y a à peine plus d’un an et demi que nous connaissons The Big Moon, et en l’espace de quelques singles ce quatuor féminin originaire de Londres est devenu l’un des groupes les plus excitants à suivre en vue d’un premier album. Et justement le voici. Si l’un de leurs premiers coups d’éclat « Nothing Without You » est absent de ce disque, d’autres titres qui nous laissaient présager le meilleur, égrenés au long de l’année 2016, sont bien au rendez-vous : « Formidable », « Sucker », « Cupid », « Silent Movie Susie », « The Road » … Voilà déjà cinq morceaux absolument imparables dont nous avons pu nous délecter au fil des mois., presque la moitié de l’album ! Par conséquent nous avions particulièrement hâte de découvrir « Love In The 4th Dimension » dans son intégralité, et cet album ne déçoit pas !
The Big Moon fait du Rock et contrairement à des groupes de la même génération dont elles sont relativement proches musicalement comme Wolf Alice, leur disque ne laisse transparaître aucune concession, aucun excès de production. Juliette Jackson chante avec autant de joie qu’une autre « Jackson » : Kate, à l’époque où les Long Blondes apportaient un vent de fraîcheur à la Britpop du Nord de l’Angleterre. Mais ce que l’on aime bien chez The Big Moon, c’est leur authenticité et leur second degré, ce côté bricolé et sans prise de tête qui se dégage de leurs chansons, celles d’un groupe qui s’amuse, qui a envie de partager son plaisir de jouer avec son public et d’aller droit à l’essentiel.
Ainsi, aux premiers singles impeccables précédemment cités viennent s’ajouter autant de titres qui maintiennent le rythme de cet album à l’ambiance particulièrement festive, notamment « Bonfire » ou « Happy New Year » qui évoque légèrement les Libertines. Le groupe avance ainsi sans complexe jusqu’au final, « The End », où Juliette Jackson semble s’adresser aussi bien à ses auditeurs qu’à son amoureux lorsqu’elle s’exclame « Boy I’m afraid this may be the end », car effectivement, on n’a pas envie que ça se termine.
The Big Moon, c’est donc l’histoire d’un groupe de filles vraiment complices, qui enchaînent des titres plus excitants les uns que les autres en moins de temps qu’il ne le faut pour le dire et avec un naturel presque déconcertant. Elles nous rappellent que le Rock est fait pour être fun, et elles l’incarnent parfaitement. A moins de se prendre une énorme claque musicale d’ici décembre, voici un disque bien parti pour finir album de l’année. Un bon conseil : faîtes-vous plaisir, écoutez et réécoutez « Love In The 4th Dimension » autant de fois qu’il vous plaira, car l’avenir du Rock anglais, c’est The Big Moon !
Pour plus d’infos:
Lire l’interview de The Big Moon, le jeudi 11 mai 2017
http://thebigmoon.co.uk/
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