1.One Hundred Years
2.A Short Term Effect
3.The Hanging Garden
4.Siamese Twins
5.The Figurehead
6.A Strange Day
7.Cold
8.Pornography
Date de sortie : 4 mai 1982 / Label : Fiction / Pays d’origine : Royaume-Uni |
1976, Robert Smith a dix-sept ans. Il étudie dans un lycée de Crawley, en Angleterre. Avec trois amis, Michael Dempsey, Laurence (dit Lol) Tolhurst et Porl Thompson, il décide de monter un groupe. Après le départ du chanteur initial Peter O’Toole, Robert se retrouve à la guitare et au chant, Michael à la basse, Lol à la batterie et Porl, le guitar-hero local, continuera de jouer son rôle. Ils s’appelleront d’abord ‘Malice’, puis ‘Easy Cure’, en 1977.
En 1979 le groupe se renomme The Cure et signe chez Fiction Records, une sous-branche de Polydor. Porl Thompson quitte les Cure qui sortent leur 1er single ‘Killing An Arab’. Michael Dempsey quittera également le groupe peu après. Malgré la controverse autour du disque le succès est mitigé et il leur faudra attendre ‘Boys Don’t Cry’, la même année avant d’exploser litteralement au niveau international.
Mais c’est ici la période de Pornography qui nous intéresse ici. Dernier volet d’une sombre trilogie entamée par Seventeen Seconds en 1980 puis Faith en 1981.
Après d’interminables tournées ayant suivi leurs deux albums précédent le groupe enregistre donc Pornography, que Robert Smith considère encore aujourd’hui comme l’une de ses meilleures oeuvres. A l’époque le climat au sein des Cure enivrés d’alcool et de drogue était très tendu. Smith pensait d’ailleurs qu’il s’agirait du dernier album du groupe…
Pornography représente une véritable descente aux enfers, incarnée par la toute premières phrase de l’album ‘It doesn’t matter if we all die’. Au delà de l’idée de dégoût total de la vie suggérée par les textes, Pornography est une oeuvre d’une grande créativité à interpréter dans son ensemble. Même si le disque a aujourd’hui gardé un son propre aux années 80, il retranscrit non sans frayeur l’ambiance au sein du groupe à l’époque et leur sinistre état d’esprit.
Après un concert à Strasbourg, Smith se bat avec Gallup, ce dernier quitte le groupe, les Cure n’existent plus (enfin c’est ce que l’on pensait).
De nombreux styles suivront pour The Cure, la pop-dance de ‘Japanese Whispers’, le maquillage et les paillettes de ‘The Head On The Door’ et ‘Kiss Me Kiss Me’, et ainsi jusqu’en 2002 ou le groupe aujourd’hui culte survit toujours sur ses glorieuses bases du passé.
Pornography n’est donc qu’une étape ne pouvant pas représenter la carrière des Cure, mais il fait partie de ces albums cultes qui ont fait la légende.
Titres conseillés : One Hundred Years, The Hanging Garden, Siamese Twins, The Figurehead, A Strange Day
Pour plus d’infos:
Lire la chronique de ‘Seventeen Seconds’
Lire la chronique de ‘Three Imaginary Boys’