1. Henrietta
2. Flathead
3. Cuntry Boys & City Girls
4. Whistle for the Choir
5. Chelsea Dagger
6. For the Girl
7. Doginabag
8. Creepin Up the Backstairs
9. Vince the Loveable Stoner
10. Everyboby Knows You Cried Last Night
11. Baby Fratelli
12. Got Ma Nuts from a Hippy
13. Ole Black ‘N’ Blue Eyes
Date de sortie : 11 septembre 2006 / Label : Drop The Gun Recordings – Universal / Pays d’origine : Royaume-Uni |
The Fratellis est un groupe de rock écossais originaire de Glasgow, une ville dont la renommée internationale renaît depuis quelques années, en partie grâce à l’explosion de Franz Ferdinand. Et à l’image de leurs aînés, ce trio a également fait preuve d’une ascension fulgurante. Il leur aura fallu à peine plus de 6 mois pour se retrouver sur scène à Londres, et guère plus pour aller enregistrer leur premier album à Los Angeles avec Tony Hoffer (Beck, Supergrass, Kooks, Air…).
Enième groupe propulsé ‘nouveau prodige du rock’ pour les médias locaux, qui ne manquent jamais d’éloges quant à leurs rejetons, les Fratellis nous proposent un album au parfum de fête sous forte influence: riffs 60’s (Beatles), 70’s mais aussi – et peut-être surtout – de Supergrass. Une référence évidente, pour un succès tout aussi fulgurant, l’album se retrouvant directement en deuxième place des Charts au Royaume-Uni à sa sortie outre-Manche en septembre dernier.
Ainsi, après avoir conquis leurs terres, ils partent à l’assaut de la France, avec l’arrivée de leur premier album dans nos bacs. A l’écoute de Costello Music, on comprend vite ce qui a pu séduire le public anglais : les Fratellis sont encore l’une de ces ‘machines à tubes’ dont le pays regorge, combinant à la fois la puissance du rock et un côté dansant qui rend la plupart de leur titres irrésistibles sur l’instant, à défaut d’être inoubliables. ‘Henrietta’ ressemble effectivement à du pur Supergrass, et notamment le chant de Jon Fratelli, très proche de celui de Gaz Coombes, on pense alors aux vieux tubes ‘It’s Alright’ ou ‘Caught By The Fuzz’ du groupe d’Oxford… Néanmoins le trio parvient à se détacher de cette influence sur d’autres titres tout aussi entraînants tels que ‘Flathead’, un surprenant mélange de rock et de rythmes de îles (de la Britpop créole ???), ‘For The Girl’, son fuzz et ses chœurs particulièrement efficaces malgré leur côté un rien naïfs.
A chaque instant c’est l’aspect fêtard de ce disque qui prend le dessus. ‘Baby Fratelli’ en est le plus bel exemple, avec son refrain imparable que l’on veut tous reprendre en chœur, tel le classique des années 70 ‘Love Is All’ de Roger Glover (souvenez-vous !… ce fameux clip en dessin animé où toute la forêt suit la grenouille qui chante avec sa mandoline), en plus musclé, tout de même. Il y a ce côté fédérateur chez les Fratellis…il n’est donc pas étonnant d’y retrouver non plus quelques titres incisifs dans la lignée des Arctic Monkeys (‘Got Ma Nuts From A Hippy’ notamment).
C’est donc sur un air de fête que nous quittent les Fratellis : ‘Cuntry Boys & City Girls’, une chanson qui résume à elle seule l’esprit du groupe : faire disque pour s’amuser (beaucoup), remuer la tête et les épaules, à apprécier dans l’instant !
Titres conseillés: Henrietta, Flathead, Chelsea Daggers, For The Girl, Baby Fratelli, Got Ma Nuts From A Hippy, Cuntry Boys & City Girls
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