CD1 :
1. Prisoner
2. Endless summer
3. Long highway
4. Trycolour
5. Rosebud
6. City girl
7. Nobody nowhere
8. Horsehead
9. Austerlitz
10. Deep wide ocean
11. Peace of mind
12. Reprise
13. Catch me
CD2 :
1. Easy To Love
2. Endless Summer (Acoustic)
3. Mace Spray (Live At Heaven)
4. Long Highway (Live At Heaven)
5. Hurt Me
6. Trycolour (Live At Heaven)
7. City Girl (Acoustic)
8. A Little Piece (Live At Heaven)
9. Disco Biscuit Love
Date de sortie : 23 avril 2012 / Label : Play It Again Sam / Pays d’origine : Australie |
Sorti en Australie l’an dernier, ce premier album de The Jezabels a connu un joli succès de l’autre côté de la planète. Il est arrivé chez nous au printemps dernier, mais nous n’avons réagi qu’au milieu de l’été… Il faut dire que l’Australie semble être à la mode en ce moment, notamment depuis le succès démesuré de Gotye. Mais ce quatuor a fort heureusement rapporté dans ses valises quelques chose de bien plus Rock, et – un peu – moins mainstream. Pourquoi un peu ? Tout simplement parce que cet album ne manquera pas de vous faire penser à pas mal de choses, notamment quelques vieilles gloires des années 80. Du côté de leurs compatriotes on repense au son de guitare très marqué 80’s d’un Midnight Oil. Mais comme tout groupe avec une chanteuse qui se respecte, c’est bien la voix de Hayley Mary qui fait toute la différence.
Avec son chant haut perché, l’Australienne dégage un lyrisme fou, quelque part entre la rage d’une Patti Smith, l’attitude d’une Siouxsie ou la modernité d’une Karen O. Du coup ce mélange entre les instruments et la voix donnent souvent un ton très rétro à l’ensemble, sur des titres tels que Long Highway on a un peu l’impression d’entendre Alannah Myles qui nous chantait ‘Black Velvet’ en 1989. Toutes ces comparaisons n’enlèvent pourtant rien au talent des Jezabels, dont ce parti pris musical donne à leur album une grande cohérence. Mais au-delà de l’exercice de style, on comprend vite qu’il y a de la profondeur dans leurs compositions. Le groupe se permet d’ailleurs d’ouvrir le disque avec un morceau plutôt difficile et très réussi, ‘Prisoner’ qui ne laisse pas s’imposer un refrain particulier. On ne pourra pas en dire autant pour la suite, car les tubes s’enchaînent à vitesse grand V, de ‘Endless Summer’ aux formidables ‘City Girl ‘ et ‘Try Colour’. Le quatuor crée alors une atmosphère noisy très mordante, intense, tout cela en conservant une apparence planante avec ses larsens, son delay…
Le résultat est particulièrement solide et cohérent. Tout en affirmant leur style, les Jezabels ne se laissent pas aller à la facilité et nous offrent un disque souvent très fouillé. Et si les 13 titres de ‘Prisoner’ ne vous ont pas suffi, l’édition française est agrémentée d’un CD bonus de 9 titres avec des morceaux live et acoustiques, bref largement de quoi vous laisser entraîner par l’ouragan Jezabels qui sera de retour en novembre prochain au Zénith de Paris en première partie de Skunk Anansie. A bon entendeur…
Titres conseillés : Prisoner, Endless Summer, Long Highway, Try Colour, City Girl, Horsehead
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