THE TELLERS - Close The Evil Eye (2011)

1. Drama
2. Evil eye
3. Like l say
4. Secrets
5. Silent hills
6. Salt
7. Cold asice
8. I’ve got a world
9. Friends of mine
10. I wish
11. 7 words

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Date de sortie : 1er mars 2011 / Label : 62 TV Records – Pias / Pays d’origine : Belgique

Les Tellers, c’est un petit groupe belge qui avait connu un certain buzz il y a déjà quatre ans avec le maxi « More » puis l’album « Hands Full Of Ink » qui nous dévoilaient une Pop Folk Belge fraîche et relativement détachée de la fameuse, mais souvent embarrassante étiquette « Made In Belgium ». Depuis plusieurs années se sont écoulées et beaucoup de choses se sont passées, puisque Ben Baillieux-Beynon, le chanteur, reste seul après le départ de Charles Blistin, l’autre leader du groupe. Il appelle donc à la rescousse Fab Detry (membre d’Austin Lace qui a produit leur premier album, et bassiste interim des débuts live des Tellers), Cesar Laloux à la batterie et Joos Houwen à la guitare. En cours d’enregistrement Aurélie Müller (Soy Un Caballo) a aussi rejoint le groupe.

Voilà pour la line-up. La musique quant à elle n’a pas trop changé, et n’a en tout cas aucunement souffert de cette réorganisation totale des Tellers. Là où l’on compare la voix de la plupart des chanteurs Belges à celle de Tom Barman, leader de dEUS, le timbre de Ben Baillieux-Beynon nous fait plus penser à Pete Doherty, et la musique aussi. On pourrait dire que les compositions des Tellers ont en elle un héritage britannique, quelque part entre la Garage Rock des Ramones et la Pop des Beatles. Le son est en effet plutôt Vintage, on parlera plus d’overdrive que de grosse distorsion pour les guitares, notamment sur les premiers titres ‘Drama’, ‘Evil Eye’ ou ‘Like I Say’.

Cependant ‘ Close The Evil Eye’ marque un virage bien plus Rock pour ce groupe qui s’était surtout illustré jusqu’ici par ses chansons plutôt Folk, un genre qu’ils ne délaissent pas pour autant, notamment sur ‘Secrets’ ou ‘7 Words’, mais qui n’est plus du tout prédominant. On sent l’envie de faire quelque chose de plus mordant, et la production de Gordon Raphael (producteur des deux premiers albums des Strokes) a certainement été un bon atout en ce sens, et cela se sent sur des morceaux tels que ‘Silent Hills’.

Le résultat est court, à peine 33 minutes, mais comporte suffisamment de titres réussis (surtout dans sa première moitié) pour nous convaincre que les Tellers sont sur la bonne voie, que leur potentiel ne demande qu’à se développer, avec un album plus mordant qui ne révolutionnera pas la planète Rock, loin de là, mais replace le groupe dans une position d’espoirs belges qu’on ne leur aurait pas forcément donnée d’avance. Joli disque, à suivre encore, donc.

Titres conseillés : Drama, Evil Eye, Like I Say, Silent Hills

Pour plus d’infos :

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