1. Apparition
2. Now I’m A Killer
3. My Legendary Childhood
4. Everyday Monsters
5. Thanks
6. The Stupid Poor
7. Lucky Heather
8. Oppositeland
9. Fire In The Home
10. The Comedians
11. Across The River of Death

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The Wolfhounds est probablement un groupe que peu d’entre vous connaissent, pourtant ce ne sont pas du tout de nouveaux venus. Voici plutôt des revenants dont la formation initiale remonte à 1985. A vrai dire ils n’ont jamais été des stars, ayant surtout connu un beau succès d’estime dans la seconde moitié des années 80, avec quelques singles bien placés dans les Charts Indés britanniques et des tournées avec The Wedding Present, House of Love, ou My Bloody Valentine, avant de se séparer en 1990 pour poursuivre d’autres projets. Après un hiatus de 15 ans, ils se sont reformés en 2005 pour fêter leurs 20 ans, mais ce n’est qu’en 2013 qu’ils ont repris le chemin des studios, pour sortir l’année suivante l’album « Middle Aged Freaks » (2014).

Souvent les reformations font plus plaisir aux groupes qu’à leurs fans, car on n’a pas forcément la même inspiration à 50 ans qu’à 20. Pourtant en découvrant ce nouvel album, illustré par la désormais célèbre photo de Joel Goodman du très arrosé jour de l’an 2016 à Manchester (plus d’infos ici), les Wolfhounds viennent donner une belle fessée à de nombreux groupes de la jeune génération, comme si ce break prolongé leur avait permis de se ressourcer et de garder de côté quelques titres particulièrement excitants.

Ce quatuor de l’Est de Londres nous offre un album d’une grande fraîcheur, qui reste certainement Post Punk dans l’âme, avec de formidables morceaux comme ‘Now I’m A Killer’ou ‘Everyday Monsters’, ‘Stupid Poor ‘, particulièrement Rock et tranchants et qui ne sont pas si lointains des Wedding Present, justement. La première moitié de l’album est tout simplement parfaite, avec d’autres morceaux plus enjoués et tout aussi efficaces (‘My Legendary Childhood’). Puis le groupe s’engage dans des contrées un peu plus expérimentales par la suite, à partir de ‘Lucky Heather’, ce qui donne à cet album un aspect ‘à l’ancienne’ avec une Face A et une Face B bien distinctes. ‘Fire In The Home’ explore des sonorités plus synthétiques mais conserve toujours cette identité très Indé, c’est le genre de titre qui, s’il avait été composé il y a 25 ans, aurait certainement influencé des groupes tels que Blur à la recherche d’expérimentations sur les faces B de ‘Modern Life Is Rubbish’ ou ‘Parklife’. ‘Oppositeland’ joue quant à lui un rôle de petit intermède acoustique, le titre le plus calme de l’ensemble. Mais sur les deux dernières chansons la distorsion reprend ses droits et les Wolfhounds enfoncent définitivement le clou, avec notamment ‘The Comedians’ dont l’introduction nous fait étrangement penser à ‘Ceremony’ de New Order.

« Untied Kingdom » nous prouve donc qu’il n’y a pas d’âge pour faire un grand album de Rock, voici un disque que de nombreux jeunes groupes rêveraient d’être capables de faire. Eh non, il n’est pas trop tard!… Il est encore grand temps de découvrir les Wolfhounds!

Pour plus d’infos :

https://www.facebook.com/TheWolfhounds/
https://thewolfhounds.bandcamp.com/
https://twitter.com/thewolfhounds

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