1. Giants
2. Hunger
3. Phone Me
4. Strangers ft Lanks
5. Out Of Mind
6. Vague Utopia
7. Blue Velvet
8. Hey Friends
9. State Of Art (Album Version)
10. Outer Space
11. That’s What You Get
Date de sortie : 21 septembre 2018 / Label : Antifragile Music / Pays d’origine : Australie |
Tia Gostelow est (encore !) une découverte venue d’Australie. Cette jeune chanteuse originaire de Brisbane a connu un succès précoce grâce au titre « State Of Art » sorti en 2015 alors qu’elle n’avait que 16 ans. La chanson fut encensée par la station de Radio Triple J, un véritable tremplin qui lui a permis de passer rapidement au niveau supérieur, avec la sortie d’un autre single l’année suivante intitulé « Vague Utopia » et ses premiers concerts en groupe en première partie de Frightened Rabbit ou de Husky. Une troisième chanson en 2017, « That’s What You Get », et sa carrière était lancée pour de bon, avec 6 nominations aux trophées « locaux » des Queensland Music Awards 2017.
Du coup cet album n’est pas arrivé si vite, puisque trois années le séparent de ses débuts, mais l’attente générée en Australie par ses premières compositions était grande et il s’agissait surtout de ne pas se rater, d’être à la hauteur des qualités de singer songwriter qu’on avait pu déceler en elle. Et c’est avec un naturel presque désarmant que Tia Gostelow nous présente 11 titres Indie Rock qui entrent et restent durablement en tête, à l’image du premier single « Hunger » dans lequel sa voix planante accompagne une guitare saturée, on pense alors à Widowspeak, à Mazzy Star, mais aussi à certaines de ses paires comme Anna (et aussi Molly) Burch.
On découvre également à travers sa musique un léger parfum de Dream Pop, notamment avec le plus éthéré « Phone Me », ou les effets de chorus sur la guitare de « Strangers » en duo avec LANKS. Tia Gostelow fait preuve d’adresse pour faire cohabiter sa vision de la musique finalement très Pop, mais interprétée à la manière d’un chanteuse plutôt Folk qui laisse passer une émotion brute et sans fards à travers son chant. Et puis il y a ses chansons, solides, sans temps mort, qui s’imbriquent parfaitement pour faire de « Thick Skin » un disque qui devrait effectivement avoir la peau dure et lui permettre de faire parler d’elle très prochainement bien au-delà de son Australie natale.
Pour plus d’infos:
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