1. Hold You Now
2. Harmony Hall
3. Bambina
4. This Life
5. Big Blue
6. How Long?
7. Unbearably White
8. Rich Man
9. Married In A Gold Rush (featuring Danielle Haim)
10. My Mistake
11. Sympathy
12. Sunflower (featuring Steve Lacy)
13. Flower Moon (featuring Steve Lacy)
14. 2021
15. We Belong Together (featuring Danielle Haim)
16. Stranger
17. Spring Snow
18. Jerusalem, New York, Berlin
Date de sortie : 3 mai 2019 / Label : Columbia Records – Sony / Pays d’origine : Etats-Unis |
Il y a tellement longtemps que l’en n’avait plus entendu parler de Vampire Weekend que l’on pouvait se demander si le groupe n’avait pas mis fin à ses activités, bien qu’il ne l’ait jamais officiellement annoncé. Et le départ de l’un de ses piliers, Rostam Batmanglij, qui avait sorti son album solo « Half-Light » en 2017 ne faisait que renforcer cette impression. Puis le batteur Christopher Baio en avait fait de même avec deux disques en 2015 et 2017, sans quitter le groupe pour autant. Pourtant Vampire Weekend est toujours bien là, et même si seul le visage d’Ezra Koenig apparaît sur les photos promotionnelles qui accompagnent cette nouvelles sortie, « Father of the Bride » a fort heureusement encore le parfum d’un travail de groupe particulièrement abouti. Les relations avec Rostam Batmanglij semblent être restées au beau fixe puisque ce dernier est crédité en tant qu’invité sur plusieurs titres de l’album.
En tout cas ces six années de silence ont largement laissé le temps à Ezra Koenig pour réfléchir sur la direction qu’allait prendre ce projet qu’il porte désormais à bout de bras. Et c’est grâce « à « Father Of The Bride » que l’on comprend réellement le poids de sa plume, de son style, de son inspiration. Si la production de l’album laisse entrevoir une orientation plus Pop, qui pointait déjà le bout de son nez sur « Modern Vampires of the City », le groupe n’a rien perdu de son âme et gâte ses fans avec ce disque particulièrement fourni qui frôle l’heure d’écoute.
C’est presque trop généreux, car l’ensemble aurait peut-être gagné à être un peu plus concis, mais il comporte tant de titres lumineux qu’il remet très vite Vampire Weekend sur les rails. Les premiers extrait dévoilés était d’ailleurs particulièrement exquis : les lumineux « Harmony Hall » et « This Life » ainsi que « Unbearably White », plus proche de l’esprit des débuts du groupe, relève du travail d’orfèvre, une Pop ensorcelante et positive comme celle des Beach Boys. On y trouve aussi quelques invitées tels que Danielle Haim ou Steve Lacy. Mais Vampire Weekend a le grand avantage d’être un groupe qui ne ressemble qu’à lui-même, notamment avec ses touches insulaires sur des titres tels que « Strangers » ou « Rich Man » et ses rythmes entraînants sur « Sympathy ».
Plusieurs années auront donc été nécessaires avant de revoir le groupe de New York sur le devant de la scène, mais le résultat en valait amplement la peine. Le premier album de Vampire Weekend sur une Major du disque (Sony/Columbia) n’est pas une chute éperdue dans la musique mainstream. Malin, le désormais trio a su tirer le meilleur de ce nouveau statut, avec une production plus accessible au très grand public qui ne fait pas pour autant de l’ombre à la qualité de son écriture. Un retour gagnant.
Pour plus d’infos :
Chroniques :
Modern Vampires of the City (2013)
Contra (2010)
Vampire Weekend (2008)
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