1. Ruiner
2. Align
3. Down
4. Wearing
5. YNTOO
6. Birds
7. Wedding
8. Birds II
9. Feeling Fancy
10. Fuse
11. Moon
Date de sortie : 21 février 2020 / Label : Dalliance Recordings / Pays d’origine : Etats-Unis |
« I Go Missing in My Sleep », le deuxième album de Wilsen sorti en 2017, fut peut-être bien l’un des plus beaux disques de cette année-là, bien qu’il passa relativement inaperçu et même chez nous ou seul un titre fut relayé dans notre playlist de Septembre 2017. Mais plus le temps passait, plus nous revenions à cet album particulièrement envoûtant. Il était donc impensable de ne pas vous présenter ce groupe précieux à l’heure de leur troisième opus fraichement sorti en février et intitulé « Ruiner ».
Comme beaucoup de talents Indie / Rock / Folk actuel, c’est à Brooklyn que Wilsen a posé ses valises, mais ses racines se trouvent ailleurs. Tamsin Wilson est née à Londres. Elle a formé Wilsen avec le guitariste Johnny Simon et le bassiste Drew Arndt pendant leurs études au Berklee College of Music de Boston. Ce n’est qu’ensuite que le trio s’installe à New York. Il sort en 2013 son premier album, « Sirens », sur Secret City Records, l’EP « Magnolia » en 2015 puis « I Go Missing in My Sleep » en 2017.
Pour la production de ce nouvel album, le groupe s’est offert les services du producteur Andrew Sarlo qui est un collaborateur de longue date de Big Thief. Et ce détail n’est pas anodin, car Wilsen partage avec le groupe d’Adrianne Lenker une sensibilité toute particulière envers la beauté et l’émotion. Derrière sa pochette toute simple, « Ruiner » déploie des atmosphères qui alternent entre passages contemplatifs et des titres Pop Rock plus directs, voire les deux à la fois sur des titres tels que « Yntoo ».
Il y a des détails qui ne trompent pas. Tout d’abord cette capacité à composer de vraies grandes chansons, comme « Ruiner », celle qui donne son nom à l’album et l’ouvre de la plus belle des manières, magnifique et énigmatique. On trouvera plus loin « Feeling Fancy », un titre Indie Rock à l’esprit très 90’s. Et entre les deux autant de chansons où le temps s’arrête parfois, sur la guitare Folk de « Wearing » et son chant proche de celui de Laura Marling, et le mélancolique mais plus saturé « Down ».
Dans le monde rêveur de Wilsen, les chansons semblent se compléter les unes les autres. Elles s’imbriquent comme les pièces d’un puzzle, avec un sens aigu de la poésie qui atteint aujourd’hui grâce à la maturité grandissante du trio des sommets insoupçonnés. Voilà un disque qui risque de nous accompagner tout au long de cette année 2020, et certainement bien plus longtemps.
Pour plus d’infos :
https://www.thisiswilsen.com/
https://www.facebook.com/thisiswilsen/
https://twitter.com/thisiswilsen
Vous aimerez aussi…