Il est sans doute banal d’affirmer que les Intergalactic Lovers sont partis en voyage, et pourtant ils le sont dans tous les sens du terme. Le groupe belge a parcouru un long chemin, partant de l’ancienne usine désaffectée qu’ils utilisaient comme quartier général afin de réaliser deux superbes albums, jusqu’à parcourir l’Europe de fond en comble pour de longues tournées. Cependant, leur nouvel album Exhale fixe la barre encore plus haut. Prévu pour le 15 septembre, on y retrouve un son résolument personnel. Dans un style rock indé dans la veine d’Interpol, The Cure ou des Yeah Yeah Yeahs, le son des belges est percutant, concis mais également incroyablement accessible.
Le clip de « Between The Lines »:
« Chaque album nous a vus franchir de nouvelles étapes, car nous évoluons au fil des années et tout ce qui se passe dans nos vies finit par changer » explique Lara Chedraoui. « Nous sommes des amis, faisons partie de la même famille, et plus tu voyages loin, plus tu trouves l’inspiration pour écrire de nouvelles choses. » Produit dans deux studios anglais (The Chairworks à Leeds et Vale Studios à Worcestershire), l’enregistrement d’Exhale a été dirigé par Gil Norton (Pixies, Foo Fighters, Patti Smith…) et masterisé par Ted Jensen (Florence & The Machine, Arcade Fire, Muse…).
« J’étais très intimidé en premier lieu, » explique Laura. « Gil travaille avec tellement de groupes, alors que nous sommes un petit groupe de Flandre essayant de lui prouver que nous n’avons rien à envier aux grands noms avec qui il a pu travailler. « Le studio est probablement un des endroits les plus conflictuels qui soit car chaque note devient discernable, et cela peut facilement semer le doute », révèle Lara. « Nous voulions nous surpasser pour cet album ». Et ils y sont indiscutablement parvenus. Exhale sonne entre la séduction d’une PJ Harvey, et d’une Feist acérée. « Talk ! Talk ! » prend l’air d’un cousin cynique de Blondie, « Ego Wars » celui de la représentation d’une relation vacillante, alors que « Fears » semble d’ores et déjà taillé pour les stades.
Le nouveau single « Between de Lines », sorti cet été, en constitue un formidable avant-goût : une écriture personnelle et affutée, voilà ce que les Intergalactic Lovers ont condensé en trois minutes d’une musique incisive, énergique et étincelante. « Il se passe tellement de choses dans ma tête, et je dois les extérioriser », explique la chanteuse Lara Chedraoui. « C’est ça ou je me mettrais à frapper des gens. J’ai donc décidé de me mettre à écrire des chansons. C’est cathartique dans le sens où cela m’aide à me débarrasser de la colère ou du chagrin. » Jusqu’où peuvent alors aller les Intergalactic Lovers ? Lara sourit : « Dominer le monde est sur ma liste. C’est un de mes objectifs. »
Véritable phénomène en Belgique (ils se sont notamment produits pour le 35ème anniversaire de l’Ancienne Belgique aux côtés de Girls In Hawai, et en présence du Roi Philippe) , avec Exhale, Intergalatic Lovers passe indéniablement un cap et semble prêt à conquérir le monde !
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