Julia Jacklin vient de sortir son premier album « Don’t Let The Kids Win », où de sa voix riche et reconnaissable, avec son esprit enjoué et observateur, elle fait le récit d’abus de substances au bord de la piscine. Elle a grandi en Australie, dans les Montagnes Bleues à l’Ouest de Sydney, au sein d’une famille de professeurs, et toujours pensé qu’elle deviendrait assistante sociale. Mais après une série d’événements qui l’ont fait plonger tête la première dans la musique, elle ne pouvait plus faire demi-tour.

Découvrez le clip de « Leadlight »:

Se sentant inspirée, Jacklin a fait son éducation musicale toute seule : De Fiona Apple, elle a appris à être téméraire avec les mots, d’Anna Calvi, l’incision et la présence de la guitare électrique, et d’Angel Olsen, que l’interprétation triomphe de la technique. Vivant maintenant dans un garage à Glebe (une banlieue de Sydney) et travaillant dans une usine qui fait des huiles essentielles, la jeune femme de 25 ans a trouvé le temps de perfectionner son art, d’examiner ses tournures de phrase, d’observer l’étendue de ses cercles d’amis, de se demander qui elle était et qui elle pouvait devenir.

Découvrez le clip de « Pool Party »:

« Quand j’étais petite, j’étais très ambitieuse : je vais être une super assistante sociale, sauver le monde, être une musicienne géniale, être en forme et être une écrivaine incroyable. » se souviens Jacklin. « Et puis tu atteins la vingtaine et tu réalises que tu dois te concentrer sur une chose. Même si ça ne rapporte pas, ou que tu te sens mal à l’aise aux réunions de famille parce que tu es toujours la pauvre musicienne, c’est la décision que j’ai prise. » Heureusement pour Jacklin, Elle n’a pas de quoi être mal à l’aise alors qu’elle s’apprête à embarquer pour une tournée qui passera par Paris le 02 novembre.

En concert le 2 novembre au Pop Up du Label, Paris. Plus de détails ici.

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