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Sara Hartman est originaire des Hamptons, ce coin prisé par les riches et célèbres, la destination New Yorkaise par excellence où des personnalités telles que Mariah Carey ou encore Steven Spielberg y possèdent de sublimes maisons secondaires. Mais Sara et sa famille ne font pas partie de cette élite, ils ne font que travailler à leur service. Son père est constructeur de piscines et lorsqu’elle était adolescente la jeune fille gagnait son argent de poche en jouant de la guitare dans les restaurants et les cafés.
A présent, Sara vit à Berlin où elle a récemment emménagé et vient de terminer l’enregistrement de son premier album : une voix superbement explosive mêlée à une pop très puissante. Que demander de plus lorsqu’on adore jouer de la musique que d’être payée pour le faire dans des restaurants et réussir à émouvoir des grands patrons terriblement snobs, entre l’entrée et le plat de résistance.
« Bien sûr, il me fallait ne jouer que des hits, mais afin de me fixer mes propres challenges, je combinais les chansons pour faire des mash-ups… par exemple, je pouvais mélanger “Sitting On The Dock Of The Bay” avec “Stand By Me”. « Je sais que c’est un peu étrange », se confie-t-elle en se remémorant avec joie ces soirées avec tous ces gens huppés, « mais cela m’a permis de beaucoup pratiquer et offert une assistance devant laquelle jouer les titres que j’écrivais seule dans ma chambre, et vous savez quoi, ça avait l’air de leur plaire ! »
Ce n’était donc qu’une question de temps avant que cet incroyable talent ne soit découvert et enregistre ses propres compositions sur un premier album. Et même si elle est loin de chez elle, c’est une période très excitante pour Sara. Cette jolie histoire qui commence à l’autre bout du monde prend un chemin un peu sinueux pour se poursuivre dans un autre coin du monde, Berlin. Elle y rencontre le partenaire parfait pour travailler et finaliser ses titres, le producteur Tobias Kuhn, et cela ne lui laisse que peu de temps pour avoir le mal du pays.
Des sons électro affutés et pléthore d’instruments analogiques sur lesquels sa voix merveilleuse flotte avec grâce, un bijou dont on ne veut plus se séparer une fois qu’on l’a entendue. Sara écrit elle-même ses chansons, elle y explore une grande variété de sujets et invoque esprits, monstres et satellites, entre autres, comme symboles visuels pour exprimer ses émotions et sentiments les plus profonds. C’est justement cette façon unique et particulièrement audacieuse de raconter des histoires, de se raconter, qui la rend différente. Alors que les thèmes de ses chansons balaient un large éventail d’émotions, son œuvre n’est jamais dans le déjà-vu, déjà-fait de la pop. Ses chansons se distinguent d’une certaine uniformité ambiante dans le genre.
Quant aux chansons elles-mêmes – enregistrées à Berlin et en Toscane – elles sont une preuve supplémentaire du talent de Sara. Cette synergie entre une pop contemporaine mâtinée d’une pincée d’Adele et d’Alanis Morissette des 90’s est particulièrement puissante, les textes sont lourds de sens et les mélodies enchantées. Cette histoire, qui a débuté dans des restaurants, se poursuivra très rapidement par des concerts sur les plus grandes scènes du monde.
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