Stephanie Rainey est une auteure-compositrice irlandaise originaire de Cork. Sans argent, sans manager, sans contacts et sans campagne de médias sociaux soigneusement calculée, elle a fait parler d’elle dans des proportions inattendues grâce à un seul titre : « Please Don’t Go », une chanson tragique inspirée par la perte de son neveu d’un an, Fionn, de la méningite.

Elle est aujourd’hui de retour avec un nouveau single tout aussi poignant, dont elle dévoile la vidéo : « 100 Like Me »:

Le clip comprend treize inconnus avec leurs propres histoires à raconter. Stephanie Rainey dit que « 100 Like Me est une chanson pour tous ceux qui ont cru être les seuls à avoir vécu une certaine expérience ou à ressentir une certains sentiments. Il s’agit de se rendre compte que vous n’êtes pas seuls et que vous n’avez pas à vous battre intérieurement pour tout surmonter, il suffit de regarder autour de soi pour voir que tout le monde se bat contre des difficultés. On cherche tous une personne à qui s’identifier. (…) Pour moi, la chanson se rapporte à penser que je ne suis pas assez bien, que ce soit mon apparence, la personne que je suis, la musique que je crée ou l’amie que je suis. En plus de cela, j’ai toujours été très complexée et j’ai beaucoup lutté avec les problèmes de corps. »

Voici une nouvelle chanson qui devrait elle aussi compter.

Pour la petite histoire…

Durant les 24 heures qui ont suivi la sortie de sa chanson « Please Don’t Go » sur Facebook, Stephanie – qui a passé une décennie à tenter de percer dans l’industrie de la musique – a eu plus d’un million de vues (ce chiffre a rapidement atteint cinq millions sur Facebook et YouTube) et des propositions de maisons de disques américaines et britanniques et de l’attention des médias du monde entier. Stephanie – dont les influences englobent Alison Krauss, Coldplay, Neil Young et Florence + The Machine – commente : « Je n’avais absolument aucune idée de l’impact qu’allaient avoir cette chanson et cette vidéo. C’était ma dernière tentative de faire entendre ma voix. Mais quand j’ai soudainement obtenu toute cette attention des maisons de disques, j’ai ressenti une lourde responsabilité. Il s’agissait d’une perte réelle, d’une vraie personne que je connaissais et que j’aimais. La chanson et la vidéo avaient été réalisées avec une intégrité absolue. Et je devais faire ça comme il se devait, et pour les bonnes raisons. Je voulais que mes chansons comptent. « 

Pour plus d’infos :

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