1. Golden Light
2. Swapping Spit
3. In Your Car
4. Dream Machines
5. Call and I’ll Come
6. Teradactol
7. Pristine
8. Pillow
9. Catch Up
10. Little Dipper
11. PG
12. Close Your Eyes
Date de sortie : 3 juin 2013 / Label : Mute Records / Pays d’origine : Royaume-Uni / Etats-Unis |
Le duo formé par Alice Costelloe et Kacey Underwood fut l’un de nos beaux coups de coeurs de l’an dernier, et ils n’ont donc pas mis bien longtemps avant de revenir avec ce second album. Ce qui nous avait surtout marqué sur ‘Light Out’, c’était à quel point ils avaient été capable à deux, juste avec deux guitares saturées, de nous captiver avec compositions belles et naïves.
« June Gloom » est en ce sens une évolution logique et attendue : afin d’aller de l’avant, Big Deal a agrandi son spectre musical en intégrant une section rythmique, basse / batterie, pour ce nouvel album qui a été produit par Rory Attwell (Veronica Falls, Male Bonding). Bonne nouvelle, ils n’ont rien perdu en route de leur efficacité. On retrouve donc ici le son de guitare particulièrement Noisy qu’ils avaient développés sur leur précédent opus, en dignes héritiers des groupes alternatifs des années 90, des américains de Sonic Youth aux Anglais de Ride. Mais tout cela est dans l’ensemble bien plus musclé, les intermèdes plus acoustiques sont bien moins nombreux. On se retrouve donc vite emporté par le côté tranchant des chansons de ‘June Gloom’, avec notamment un refrain explosif sur ‘Golden Light’ que l’on sentait venir après une calme introduction, puis un enchainement de titres aussi directs les uns que les autres, de ‘Swapping Spit’ à ‘In Your Car’, en passant par ‘Teradactol’ avec une lourde distorsion à la Dinosaur Jr., ou encore ‘Dream Machine’ qui évoque plus pour sa part ‘Waterfall’ des Stones Roses, avec ses arpèges saturés.
Tout cela veut également dire que la musique de Big deal n’a certes rien de révolutionnaire, mais l’alchimie entre ses deux membres fonctionne tellement bien, notamment au niveau vocal – le chant d’Alice Costelloe est un régal – que l’on se contente amplement du plaisir que nous apporte ce duo, ainsi que la nostalgie du Rock alternatif des années 90 qu’il peut éveiller en nous. En décidant de se poser en vrai groupe, avec d’autres membres, ils prenaient le risque de perdre le charme lié à leur simplicité, à ce côté ‘fait maison’ qui faisait tout le charme de ‘Lights Out’. Ils en ressortent plus mûrs mais toujours aussi séduisants, en trouvant une fois encore le juste équilibre entre fragilité et énergie.
Titres conseillés : à peu près tous !
Pour plus d’infos :
Lire la chronique de ‘Lights Out’ (2012)
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