Le 11 juin, le label Saddle Creek rééditera le premier album d’Indigo De Souza, « I Love My Mom », en attendant l’arrivée de nouvelles compositions plus tard dans l’année.

Sorti à l’origine en 2018, « I Love My Mom » est à la fois brut et sans concessions. Dès la création de son premier groupe, Indigo a rapidement été encouragée à enregistrer ses chansons. Enregistré dans la maison d’une amie, l’ensemble a été enregistré en live en quelques jours seulement, et le disque est sorti naturellement, sans fanfare. S’il a rapidement résonné chez ceux qui l’ont écouté, c’est parce que l’écriture d’Indigo est inspirée des mondes uniques créés par Arthur Russel, Sparklehorse, The Microphones, ainsi que des contemporains tels que LVL UP et Happyness.

« Good Heart » :

Indigo a appelé l’album I Love My Mom pour rendre hommage à la personne qui a le plus cru en son travail. Ayant grandi dans une petite ville conservatrice de Caroline du Nord, elle a lutté contre les brimades et la marginalisation dès son plus jeune âge, ce qui a engendré en elle une timidité paralysante qui a duré toute son adolescence. Lorsque sa mère a remarqué qu’elle canalisait ses expériences dans l’écriture de chansons, elle l’a encouragée en lui achetant une guitare et en lui faisant prendre des leçons. À l’âge de 11 ans, Indigo écrivait déjà ses propres chansons. « Avec le temps, je me suis rendue compte qu’elle m’avait complètement poussée à sortir de ma coquille, et me produire en spectacle est devenu une chose que je voulais naturellement faire », dit_elle. « Je n’aurais pas pu en arriver-là sans elle. C’est devenu l’une des choses qui m’a fait me sentir vue et en sécurité. »

« How I Get Myself Killed » :

À l’âge de 16 ans, Indigo a déménagé à Asheville et a trouvé que c’était un endroit où les qualités uniques n’étaient pas méprisées mais célébrées. « J’ai toujours été différente, et j’en étais consciente. C’était très difficile parce que j’avais l’impression que les gens ne voulaient pas de moi et je ne savais pas pourquoi », raconte Indigo à propos de son enfance. « Quand j’ai déménagé à Asheville, j’ai découvert que beaucoup de gens étaient comme moi et qu’il y avait des endroits beaucoup plus diversifiés. J’ai réalisé que c’était bien d’être différent. » Dans l’intimité de cette nouvelle ville, Indigo s’est lancée dans l’écriture de chansons et a entamé un voyage qui l’a menée à l’enregistrement et à l’autoproduction de son premier album, dont la pochette a été peinte par sa mère, en hommage à la personne qui a joué un rôle si important au cours de ses jeunes années.

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