Peut-être n’avez-vous pas eu l’occasion de connaître le duo féminin britannique Sing-Sing, ou peut-être n’avez-vous simplement pas eu le temps… Après un discret mais beau parcours qui aura duré près de 10 ans, Sing-Sing annonce son split en même temps que ses vœux de nouvel an via sa newsletter.
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EMILY LOIZEAU – L’Autre Bout Du Monde (2006) (Ré-édition Collector 2CDs – 2007)
Afin de survivre face à la crise grandissante du marché du disque, de nombreux labels indépendants ont pris la décision de sortir un ou plusieurs albums en marge de leur production habituelle. Le genre de disque que l’on retrouve en tête de gondole non pour leurs qualités musicales mais pour leur potentiel commercial… On ne citera pas de nom... Penchons-nous plutôt sur le bel exemple qu’a su nous offrir Fargo Records en sortant l’an dernier le premier album d’Emily Loizeau.
ANNA TERNHEIM – Separation Road (2007)
Si nous accusions un temps de retard avec son premier album ‘Somebody Outside’, nous avons cette fois-ci presque rattrapé le train en marche... ‘Separation Road’, le nouvel album d’Anna Ternheim est sorti en France à la fin du mois de mai, suivi d’un concert au Point Ephémère, à Paris. Après avoir fait de ses deux albums des disques d’or en Suède (30 000 exemplaires chacun), il était en effet grand temps que la demoiselle s’exporte un peu plus.
HAFDIS HULD – Dirty Paper Cup (2006)
L’Islande est un pays d’artistes. Hafdis Huld possède en elle cette chaleur et cette originalité qui semblent caractéristiques à ses compatriotes. Certains d’entre vous l’ont peut-être reconnue, il y a quelques années la toute jeune Hafdis était la chanteuse de Gus Gus, le groupe avec qui elle débuta à l’âge de 15 ans. Depuis pas mal d’eau a coulé sous les ponts. Elle a quitté le groupe en 1999, après quatre ans de bons et loyaux services, avant de partir étudier la musique à Londres et d’écrire au fil du temps les chansons de son premier album solo, ‘Dirty Paper Cup’.
CSS – Cansei De Ser Sexy (2006)
« Marre d’être sexy ! », c’est un cri qui nous vient du Brésil qui a trouvé de nombreux adeptes ces derniers mois, porté par ceux que l’on voudrait un peu trop vite classer dans une catégorie à laquelle ils n’appartiennent pas. En effet, quand on est un groupe de filles qui fait de la musique et qui vient du Brésil, de Sao Paulo plus précisément, avec ses célèbres plages et sa ‘culture du corps’, on se retrouve forcément très vite catalogué…
THE FRATELLIS – Costello Music (2006)
The Fratellis est un groupe de rock écossais originaire de Glasgow, une ville dont la renommée internationale renaît depuis quelques années, en partie grâce à l’explosion de Franz Ferdinand. Et à l’image de leurs aînés, ce trio a également fait preuve d’une ascension fulgurante. Il leur aura fallu à peine plus de 6 mois pour se retrouver sur scène à Londres, et guère plus pour aller enregistrer leur premier album à Los Angeles avec Tony Hoffer (Beck, Supergrass, Kooks, Air…).
THE DEARS – Gang Of Losers (2006)
The Dears est un groupe que l’on suit et que l’on estime depuis un bon moment déjà, sans avoir pris la peine d’en parler jusqu’ici. Un oubli de taille vu la qualité de cette formation canadienne dont la renommée n’a atteint nos cotes françaises qu’assez tardivement (en 2004, avec le superbe ‘No Cities Left'). Ils avaient déjà placé la barre très haut avec cette œuvre d’un lyrisme étourdissant, enfantée en Amérique mais dont le cœur se trouvait au Royaume-Uni, tant l’influence des Smiths et en particulier du chant de Morrissey se faisait sentir.
THE BLOOD ARM – Lie Lover Lie (2006)
Découvert par Franz Ferdinand, qui les a vite pris sous son aile, notamment afin d’assurer leurs premières parties sur certaines tournées, The Blood Arm aura attendu quelques années avant d’enregistrer leur premier album, bien que le groupe se soit formé en 2002. Malgré une identité très britannique, tout à fait dans la lignée des nombreux ‘héritiers’ de Franz Ferdinand, The Blood Arm nous vient pourtant des Etats-Unis, de Los Angeles plus précisément.
POLARSUN – The Magic Of Crashing Lights (2006)
1995 : Je m’en souviens encore : Martin Carr, leader des Boo Radleys, annonçait à tous qu’il avait décidé de sortir l’album pop parfait. C’est ainsi que vit le jour l’exquis ‘Wake Up!’. Si le terme ‘parfait’ était un peu fort, son instantanéité et sa beauté en ont fait un classique rarement égalé dans son genre.
MY BRIGHTEST DIAMOND – Bring Me The Workhorse (2006)
On n’a pas souvent l’occasion de pouvoir écouter un album Indie Rock si lyrique, si classieux. My Brightest Diamond, c’est le ‘nom de groupe’ de Shara Worden, une artiste américaine au très large background musical, avec pour influence principale une formation classique qui donne ce ton si particulier à son premier album.