C'était le 2 mai dernier au Café de la Danse. Trixie Whitley étalait tout son talent devant un public pas assez nombreux à notre goût. Et pourtant du goût il fallait bien en avoir pour aller apprécier sa musique, son jeu, sa voix. Retour en photos sur cette belle soirée.
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Trixie Whitley en concert le 2 mai au Café de la Danse, Paris.
Elevée entre les Etats-Unis et l’Europe, la musique de Trixie Whitley a toujours porté la marque de la diversité. Dans la lignée de Fourth Corner (2012) qui fusionnait jazz, blues, soul et parfois même R’n'B, ce deuxième album solo mélange à la voix puissante et sombre, blues, soulfull et electronica. Référence à la ligne ferroviaire qui sillonnait l’Europe, Porta Bohemica s’appréhende comme une expédition introspective à laquelle la compositrice et multi-instrumentiste se consacre depuis deux ans.
TRIXIE WHITLEY – Porta Bohemica (2016)
Mi-Belge, mi-Américaine, Trixie Whitley a grandi entre la Belgique, son pays natal avec sa mère, et les Etats-Unis où vit son père, le chanteur et guitariste Chris Whitley. Elle avait sorti un premier album en 2013 intitulé "Fourth Corner". Nous n’avons pas eu le plaisir de l’écouter, mais sa tonalité était apparemment assez Rock, ce qui est moins le cas sur ‘Porta Bohemica’
MY LITTLE CHEAP DICTAPHONE – The Smoke Behind The Sound (2014)
Quatre années se sont déjà écoulées depuis 'The Tragic Tale Of A Genius' et, soyons francs, depuis tout ce temps on aurait facilement pu oublier My Little Cheap Dictaphone sous le nombre incessant de disques arrivés jusqu'à nous. Mais si ces Belges prennent leur temps - c'était déjà le cas après 'Small Town Boy' sorti en 2008, l'écoute de leurs chansons nous pousse à croire qu'un certain perfectionnisme peut en être la cause, en plus des deux longues années de tournée qui ont suivi leur précédent album.
GIRLS IN HAWAII – Everest (2013)
Voici un album qui a bien failli ne pas voir le jour. Toutes les belles histoires, celles des groupes qui nous ont fait rêver, ont toujours une fin, mais celle de Girls In Hawaii a connu un tournant tragique un soir de mai 2010, lorsque Denis Wielemans, batteur du groupe et frère du chanteur a trouvé la mort dans un accident de voiture. Une fin tragique qui semblait sonner le glas de ce groupe qui en deux albums avait pourtant su donner un nouveau souffle à la scène Rock Belge.
SCHOOL IS COOL – Entropology (2012)
Mais qui a eu cette idée folle un jour d’inventer l’école ?... Et bien ce sont peut-être les Belges, et plus particulièrement ce groupe d'Anvers qui a justement grandi à l’école du bon goût. Oh, nous avions déjà eu écho de ce groupe l’an dernier grâce à un premier single fort séduisant, 'New Kids In Town', qui laissait entrevoir de beaux espoirs, un an après avoir remporté le Humo’s Rock Rally en Belgique, un prix qui a déjà récompensé, excusez du peu : Absynthe Minded, DEUS, The Black Box Revelation…
LONELY DRIFTER KAREN – Poles (2012)
On ne l'avait pas sentie venir, cette montée en puissance de Lonely Drifter Karen. Malgré son titre, "Fall Of Spring", sorti en 2010, était surtout un disque d'été, car c'est à l'occasion du concert en plein air du trio à Paris en compagnie de Nada Surf et Lily Wood & The Prick que l'on avait vraiment commencé à s'intéresser à eux, après en avoir déjà eu quelques bons échos à la sortie de 'Grass Is Singing' deux ans plus tôt. Et cet album regorgeait de belles trouvailles, de 'A Roof Somewhere' à 'Eventually'.
DEUS – Keep You Close (2011)
A chaque fois que l'on parle d'un groupe Belge, et qu'on l'aime, on le compare presque instantanément à dEUS, comme s'ils étaient - hormis LA référence incontournable - une image du passé, avec le meilleur derrière eux. Il faut bien avouer que l'on avait eu un peu de mal à accrocher à 'Vantage Point' sorti en 2008.
MY LITTLE CHEAP DICTAPHONE – The Tragic Tale Of A Genius (2011)
Voici un album qui s'est fait attendre - la chronique aussi me direz-vous par ailleurs. Cela fait déjà trois ans que l'on s'était penché sur le cas de My Little Cheap Dictaphone, avec le prometteur 'Small Town Boy'. Mais le temps passe vite et on aurait bien pu les oublier dans le flot incessant des nouvelles sorties.
